Course d’automne – mercredi 6 octobre 2010

Chaque automne, Grand-maman et Grand-papa partent un jour en course avec tous leurs petits-enfants.

(Bon, d’accord, ce n’est que la deuxième fois ; mais il faut bien commencer ainsi si on veut espérer instaurer une tradition, non ?)

La météo étant favorable (nous connaissons un très bel automne), nous partons donc avec nos trois petits-enfants le mercredi 6 octobre en direction de Bienne. (Voilà qui est vite dit. Mais en réalité cela implique d’une part de prendre deux voitures pour aller à la gare de façon à ce que chacun soit installé sur un siège réglementaires et d’autre part de gérer la (brève) crise de larme de Laura qui ces temps-ci vit mal tous les départs.) Nous arrivons juste à temps pour prendre le «crain bian et bieu» (train blanc et bleu, c’est-à-dire le Regio Express) de 10 h. Sans changements jusqu’à Bienne… où nous retombons dans le brouillard.

Le voyage en train, le passage des tunnels, les cousins apprécient.

Dans le brouillard, équipés de vestes et bonnets, nous attendons le bateau.

Une fois installés dans le bateau, nous dégustons le pique-nique que nous venons d’acheter.

Un magnifique paysage automnal défile sous nos yeux.

Un bon repas se doit de finir par une glace…

… qui ne manque pas de laisser des traces !

À votre avis, qui est le/la plus ravi(e) ?

Au moment de débarquer, le soleil perce enfin le brouillard.

Nous voici arrivés au soleil sur l’île St-Pierre. Un charmant chemin pédestre qui passe tantôt dans les forêts, tantôt à l’air libre permet d’en faire le tour. Nos lascars s’en donnent à coeur joie (voyez le petit film à la fin de cet article).

On court dans les prés et cueille des fleurs.

Sur le versant Sud de l'île, vue sur les Alpes bernoises.

Extrait de la carte : le circuit parcouru fait env. 2 km de long.

En cours de route les scènes cocasses se suivent et se télescopent. Laura et Enzo sont tout à leurs jeux ; leur imagination débridée a libre cours ; ils marchent, courent sautent, ils vont, viennent, retournent, ils grimpent à droite, descendent à gauche et escaladent devant. À un moment donné, voyant qu’ils ont perdu de vue leur Grand-maman (qui va de l’avant pour faire dormir Quentin), ils puisent dans leur répertoire de bons trucs : Laura incite Enzo à ramasser des petits cailloux. «Pis tu vois, après on les sème en route et on retrouve notre chemin.» Ouais, pas sûr qu’elle ait bien saisi le mécanisme qui a sauvé deux fois le petit Poucet et ses frères ! Mais, sûre d’elle, voyant que je semble m’attarder non loin d’eux, elle me dit : «Pars, Grand-papa, on s’débrouillera bien avec nos p’tits cailloux !»

Après environ une heure et demie à ce rythme, il est bien agréable de se retrouver finalement près du débarcadère.

Quentin est bien à l'abri pour faire sa sieste.

Les héros montrent indéniablement des signes de fatigue.

Grand-papa doit venir à la rescousse

Juste encore un peu de temps pour s'ébattre près du débarcadère.

On embarque à nouveau pour quitter l’île. Cette fois la croisière, bien que courte, est très agréable sous un soleil radieux.

Cap sur La Neuveville.

À La Neuveville, il nous reste encore un peu de temps pour profiter de la place de jeux proche à la fois du port et de la gare.

Dernière étape : on attend le train qui va nous ramener directement jusqu'à Courgenay.

On ressort les livres pour s'occuper dans le train.

Ici encore, le paysage est magnifique.

En regardant un livre, Laura s'endort dans mes bras !

Et voici quelques compléments à cette journée :

Île_St-Pierre from JFrC on Vimeo.

Post scriptum : Au cours de la balade, Laura vient vers Enzo et lui dit : «Fais-moi un bisou !» «Pourquoi ?» «Mais parce que je t’aime !» C’est à ce moment que j’ai commencé à filmer.

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2 réponses à Course d’automne – mercredi 6 octobre 2010

  1. Jérôme dit :

    Merci de nous faire partager cette belle journée.

    Par contre, je dirais que cette tradition dure depuis 3 ans : en automne 2008 au Gurten avec Laura (Enzo était trop petit), en automne 2009 aux Franches (Quentin était trop petit) et cette fois ci.

  2. Grand-papa dit :

    En effet, tu as raison : C’est bien la troisième édition que nous venons de vivre. Dont acte.

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