Nouvelle année scolaire – nouvel horaire de garde puisque les données changent. Entre les horaires de travail de Jérôme et Aurélie, leur horaire et leur programme de formation à Lausanne, l’horaire de travail de Pauline ainsi que les horaires d’école de Laura et d’Enzo, les contraintes sont nombreuses, variées et parfois contradictoires.
Finalement cette année de garde se déroulera comme suit : Le mercredi soir, Laura et Quentin viennent chez nous. Ils passent la nuit chez nous, car le jeudi matin leurs parents partent très tôt à Lausanne. Le jeudi matin nous conduisons Laura à l’école à Porrentruy avant 8 h 35 et emmenons aussi Quentin qu’au besoin il faudra réveiller. En parallèle nous gardons Enzo et Robin dès le moment où Vincent part au travail, soit vers 7 h 10, car Pauline travaille depuis 6 h 30. La matinée durant, les trois garçons sont ensemble jusqu’au moment où Laura, que nous allons rechercher à l’école vers 11 h 35, les rejoint. Les quatre cousins dînent ensemble chez nous. Vers 13 h 30 nous conduisons alors Enzo à l’école où sa maman ira le chercher vers 15 h, après avoir récupéré Robin chez nous vers 14 h. Laura et Quentin passent encore l’après-midi chez nous et leurs parents viennent les rechercher en rentrant de Lausanne, soit un peu avant 19 h. Par ailleurs nous gardons encore Enzo et Robin le lundi après-midi.
Jeudi matin. Laura est déjà réveillée. Elle déjeune avec moi avant le lever de Grand-maman et le réveil de son frère.
Enzo et Quentin apprécient de se retrouver «entre mecs» (comme dirait Enzo). Parfois on va se balader, rendre visite à Tonton Philippe ; parfois on joue ensemble dehors ou…
À coup sûr le meilleur moment de la journée pour les cousins, c’est quand ils se retrouvent les quatre ensemble pour le dîner.
En un peu plus d’une heure, repas, dessert et temps de nettoyage des bouches et des mains compris, se déploient les jeux les plus fous, les scénarios les plus débridés, les actions les plus folles, les rires, les cris, la complicité, les négociations (il faut bien se mettre d’accord, non ?), parfois quelques pleurs et une dispute ou l’autre. C’est que les cousins voyagent : en Norvège (!?!), à Paris (bien sûr !), en Amérique, au Canada ; ils affrontent des naufrages («un homme à la mer !», «préparez les chaloupes», «accostons sur cette île déserte» – on dirait bien là des réminiscences des «malheurs de Sophie» que Laura a reçu en DVD) ; ils parcourent des itinéraires parsemés d’épreuves et d’obstacles dignes de «Parc-aventure» qui mènent du lit à étages au lit des grands-parents en passant par la balance-anneau et la table de la terasse ; ils sont pompiers, super-héros, chevaliers et princesses (quand ils ressortent les déguisements de Carnaval). Ils entrent et sortents, claquent les portes ou les laissent ouvertes. Et comme en général à cette heure-là il ne dort pas, ils se pressent autour de Robin pour le porter, le surveiller, lui passer ses jouets, le câliner. Bref, ils s’en donnent à coeur joie et il y a bien de l’ambiance et de l’animation dans la maison pendant que nous rangeons la table à manger et la cuisine ou que nous tentons de trouver le temps de boire un café en lisant le journal.
Vient alors l’heure pour Enzo d’aller à l’école. C’est un moment difficile, un véritable déchirement. Heureusement, il y a la perspective d’aller à deux ou trois l’accompagner ; mais il ferait bon ne pas devoir interrompre le cours des jeux. Quoique… le calme après la tempête a son charme aussi. Il est bien certain en tout cas que Robin doit apprécier d’aller faire la sieste quand sa Maman vient le rechercher.
Laura n’a aucune peine à s’occuper avec toute sorte de jeux tout au long de l’après-midi. Quentin, en général, accuse la fatigue à mesure que l’heure avance. Il est même arrivé qu’il s’endorme avant le retour de ses parents. Et pourtant, le moment venu, il est toujours trop tôt de devoir rentrer. Et plus d’une fois, c’est un «Oh non, pas déjà !» qui, en fin de journée, accueille Jérôme et Aurélie… à leur grand désespoir, bien entendu.
Décidément, ces jeudis sont bien remplis ! Vous allez vous ennuyer lorsqu’on ira plus à Lausanne ! 😉