Pour clore ces vacances, nous avions décidé d’inclure à notre circuit une petite pointe en Ontario pour aller voir les chutes du Niagara. Le mieux était de faire en avion le trajet jusqu’à Toronto et d’aller aux chutes à partir de là.
Mardi 31 juillet, nous quittons donc Québec et arrivons à Montréal vers 12 h 20. Nous profitons de l’escale pour dîner quand soudain les hauts-parleurs lancent un «dernier appel pour les passagers…». Comme ça peut passer vite, une heure ! Nous décollons donc de Montréal à 13 h 30 et devrions nous poser à Toronto-City à 14 h 40. Mais voilà que soudain le temps se gâte. Une forte pluie se met à tomber et l’orage éclate. L’équipage se met à nous parler – apparemment, car comprendre les annonces des hauts-parleurs n’est déjà pas aisé, quand ils sont en anglais seulement ça n’arrange rien, mais avec encore des accents peu conformes au canons de l’anglais scolaire, ça devient une partie de devinettes ardues et de reconstitution hasardeuse des messages diffusés ! – de mauvaises conditions météo (tiens donc, on s’en serait douté !) surtout à notre lieu de destination (ah bon ?!), de piste impraticable (c’est pas vrai !), de boucle d’attente (grr, des retards en pers-pective !) voire même de retour sur Montréal (ah non, pas ça ! surtout pas !). Bon, eh bien voilà… Reste à prendre notre mal en patience. Sous nos yeux à part des nuages on ne voit que le lac. L’avion est de plus secoué dans tous les sens. De nombreux trous d’air nous obligent à rester à nos places. Les hôtesses restent figées sur leurs sièges et se tiennent à carreau. Bonjour l’ambiance.
Finalement nous atterrissons sans encombre, sains et saufs, à 15 h 35 sur la (petite) piste de l’aéroport de Toronto City. En voyant la longueur et la situation de la piste, on se met à mieux comprendre pourquoi on ne s’y pose pas dans n’importe quelles conditions ! Les dernières gouttes de pluie tombent au moment où nous nous posons et nous n’en verrons plus avant notre rentrée. En traversier puis en taxi nous gagnons l’hôtel Holiday Inn Express Downtown pour y prendre nos quartiers.
Toronto
Les fins de cette journée et de celle du lendemain ainsi que le jeudi 2 août jusqu’en début de soirée, nous aurons le temps de nous promener dans cette ville, de la découvrir un peu et d’y faire un circuit commenté en car à 2 étages. Une ville aux multiples aspects, aux visages contrastés, un peu chaotique ou anarchique dans son déploiement, délicate à cerner en si peu de temps. En voici quelques images :
La célèbre Tour nationale (ou tour CN), emblème de la ville. 553 m
Chutes du Niagara (mercredi 1er août)
Sans aucune allusion ou relation avec notre fête nationale, c’est ce jour-là que nous allons en excursion aux chutes du Niagara. Un petit bus et un guide parlant français vont nous y mener tout en nous permettant de découvrir un peu la région traversée. Un dîner-buffet au restaurant panoramique l’hôtel Sheraton (face aux chutes), un tour en bateau jusqu’au pied des chutes (le fameux Maid of the Mist) et quelques arrêts en route sur des sites intéressants (un promontoire sur le fleuve, une horloge florale (!), le village de Niagara-on-the-Lake) sont inclus dans ce tour.
Les chutes américaines (la frontière passe au milieu de la rivière, donc entre les chutes américaines et canadiennes).
chutes_Niagara from JFrC on Vimeo.
Cette fois, elles ne causent plus, elles dorment. La fatigue a vaincu… ou elles ne savent plus que dire ?
Retour (jeudi 2 août – vendredi 3 août)
Jeudi, après notre dernière journée en ville, nous regagnons notre hôtel, récupérons nos bagages et nous rendons (à nouveau en taxi et en traversier) à l’aéroport. Vol Toronto City (dép. 18.15 h) – Montréal (arr. 19.25 h) ; puis Vol Montréal (dép. 20.55 h) – Genève.
Conformément à l’horaire, nous arrivons – après une nuit fortement écourtée par le décalage horaire bien entendu – à 10h à Genève. Fabien nous fait la bonne surprise de nous accueillir à l’aéroport. Sans tarder, nous prenons le train pour Delémont, départ à 11.05 h. À l’arrivée à Delémont (à 13.18h), nouvelle surprise: Philippe, Pauline, Vincent, Enzo, Robin sont là pour nous accueillir. Et ça court sur le quai et ça saute dans nos bras et ça s’exclame et ça crie et ça rit – moments d’allégresse et de bonheur de se retrouver.
Même pour déballer nos valises, nous avons de l’aide… ??!??
Ainsi se terminent de belles et inoubliables vacances, qui eurent encore une postface dont Laura parle dans son blogue.
C’était très intéressant et ça donne envie d’y retourner !
Super reportage photo! Vivement qu’on puisse y aller..