Un bout de nez dehors, un regard sur le thermomètre : pas de doute. Si depuis hier midi le printemps est arrivé, cela n’est qu’une réalité astronomique. Les beaux jours, eux, ne sont vraiment pas (encore) au rendez-vous.
Ce matin, Enzo a réussi à convaincre Quentin de nous accompagner. Nous avons ainsi fait un petit voyage en train jusqu’à Delémont. C’est avec joie qu’ils ont revu en passant la maison d’Enzo, la ville, la gare et le viaduc de St-Ursanne, la gare de Glovelier avec les nouveaux quais des CJ puis le Dido-parc ou encore compté les tunnels entre Courgenay et Glovelier. À Delémont, le temps de faire le tour de la gare, de voir une rame garée à quai en réserve, d’admirer la fresque murale et de revenir sur le quai, déjà il est l’heure de prendre le chemin du retour. C’est qu’il s’agit d’être à l’heure pour aller chercher Laura à l’école, cette fois-ci avec Robin.
Dans l’après-midi, comme à l’accoutumée, Laura tourbillonne entre de multiples activités de dessin, de bricolage, de jeux. Puis, inspiration subite, elle veut aller faire de la cuisine.
Et voici Laura pâtissière. Tantôt debout sur un tabouret, tantôt assise directement sur le plan de travail, elle jongle avec les ingrédients qu’elle choisit et dose elle-même (avec une joie non-dissimulée et, selon Grand-maman, bien de l’à-propos et un bon feeling pour ce qui convient!). Surtout, il faut la laisser faire.
Le résultat ? Fort bon, ma foi. Et bien sucré, délicieusement doux. (Entre ce qu’elle a utilisé et ce qui est passé à côté, le kilo de sucre y est passé !)
Muffins selon la recette de Laura et pommes-noisettes de même. Voilà qui est fait !
Bon, ce n’est pas le tout. Maintenant des rétablissements s’imposent. Ne voilà-t-il pas que Laura se pique au jeu là-aussi et se met à faire le ménage. Et en tenue adéquate encore :
Cela finira fatalement dans la baignoire par un bon bain… et quelque lessive. Avant de passer à table pour déguster.
Je confirme, le gâteau était délicieux !