Quitter Copenhague… – dimanche 12 mai 2013

Quitter Copenhague en avion, à l’heure prévue, avec tous ses bagages…

Eh bien contrairement à ce que l’on pourrait imaginer, cela n’est pas nécessairement aussi banal et simple qu’il pourrait y paraître.

Arrivez à l’aéroport dans les (larges) délais prescrits. Prenez un système automatique d’enregistrement (alias check-in en sabir technique) qui se refuse à imprimer les cartes d’embarquement nécessaires pour la famille Gigon (alors que ça se passe bien pour tous les autres participants figurant sur la même réservation). Occupez la préposée au guichet par une cliente française qui a autant de peine à se faire comprendre qu’à admettre certaines consignes concernant ses bagages ; elle va nous renvoyer à la machine au lieu de prendre nos indications au sérieux. Revenez à charge après un nouvel essai infructueux. Vous allez être envoyés à un autre guichet chez un superviseur qui imprime enfin les cartes sans problème et sans se poser plus de questions. Revenez au guichet initial où les premiers bagages ont été déposés afin de terminer l’opération avec les derniers bagages. Insistez pour garder les pousse-pousse jusqu’à la passerelle d’embarquement. Vous avez désormais réunis tous les ingrédients d’un brouet qui ne sera pas nécessairement digeste pour tous.

Pendant tout ce temps-là, l’heure a avancé. L’embarquement des passagers dans l’avion pour Francfort semble avoir déjà commencé. La préposée se dit qu’elle doit prévenir le personnel de la passerelle d’embarquement que certains voyageurs sont encore en route. Elle ne parvient pas à les atteindre, malgré plusieurs essais. Le temps passe. Elle parvient au mieux à atteindre une collègue qui est… à deux mètres de nous, juste à côté. Pour espérer pouvoir embarquer, il va falloir se dépêcher.

« Family Conusvoisard (comme inscrit sur les billets) and Familiy Gigon (prononcé Guigone), please… to the boarding gate… immediately« .

Cavalcade desdites familles dans les interminables couloirs de l’aéroport, traversée au pas de courses de toutes les boutiques hors-taxes qui se succèdent sur le chemin des zones d’embarquement. Robin est dans les bras de Jérôme, Quentin à moitié tiré par Grand-maman et moi, Vincent s’occupe du pousse-pousse, tout le monde se presse.

Encore le contrôle de sécurité. On fait la queue en trépignant, défilement des bacs dans le scanner, des tubes et flacons interdits à sortir des bagages, le portique magnétique, des sonneries, dues à quelques objets métalliques à identifier, un garde qui juge judicieux de faire de l’humour et ne fait que ralentir les choses, récupération des affaires, rajustages. Le temps passe. Et la course continue.

Les premiers arrivés à la porte d’embarquement voient « closed » et des signes éloquents de dénégation. Est-ce l’image de tout ce groupe qui arrive en courant, la présence des enfants et d’un bébé, un appel du guichet d’embarquement, la décision d’un responsable ? Toujours est-il que malgré tout, finalement, nous embarquons dans l’avion juste avant qu’il ne se mette en branle. Ouf !

À partir de là, tout se passera bien… jusqu’à l’arrivée à Bâle-Mulhouse.

Nos bagages seront-ils arrivés à temps ?

Dans l’avion, Robin est installé avec sa propre ceinture, sur les genoux de sa maman.

Tout cela semble l’intéresser et beaucoup lui plaire.

À nouveau une escale à Francfort. Nous retrouvons la place de jeux.

À l’arrivée à Bâle nous constaterons que comme on pouvait le craindre, nos bagages avaient raté l’avion. Ceux-ci nous serons amenés à Courgenay par un courrier postal le mardi soir. Un moindre mal…

Pendant ce temps-là, Sabrina et Fabien vivent un vol sans histoire et presque sans retard pour Amsterdam puis Genève. L’annonce des hauts-parleurs appelant les familles Conus et Gigon les aura quand même un peu intrigué.

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1 réponse à Quitter Copenhague… – dimanche 12 mai 2013

  1. Pauline dit :

    Un souvenir impérissable ce voyage au Danemark… Merci pour ce merveilleux cadeau

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