Contrairement à son frère Enzo qui adorait les prodannes (mais si, rappelez-vous : il en a été question ici, mais déjà là, puis là et là ou encore là (celle-ci avec Laura)… entre autres), Robin – bien qu’il dise toujours être intéressé – a plus de peine, le moment venu, pour se décider à s’habiller et se mettre en piste.
C’est vrai quoi, on est si bien, installé tranquillement sur ce canapé !
Or une fois en route, il est toujours très attentif et curieux de ce qu’il voit, que ce soient les chiffres qui s’affichent sur le tableau de bord de la voiture, la route suivie et l’itinéraire (il commence à se repérer et à reconnaître les villages traversés) ou le paysage et ce qu’il y aperçoit.
Là il a repéré « un grand oiseau »…
…des hérons qui s’envolent à notre approche…
…et un autre vu de près (et qui s’éloigne le temps de prendre la photo).
Sa grande question, quand il voit ces échassiers (je lui ai expliqué ce mot) ou des rapaces (de ceux-ci, pas de photos, hélas), c’est : « Est-ce que c’est méchant, ces oiseaux ?« . Je lui réponds que ce terme n’est pas approprié, qu’il y a des animaux qui en chassent d’autres pour se nourrir et qu’ainsi certains animaux peuvent, selon les circonstances, représenter un danger pour d’autres, voire même pour des humains, mais qu’il n’est pas là question de méchanceté. Il médite cette réponse puis dit :
- Ah ben oui, c’est normal qu’ils chassent, leur nom le dit : c’est des é-chasse-iers !
Où que nous allions et quoique nous fassions, il est intéressé. N’empêche que fatalement vient le moment où il dit qu’il voudrait rentrer ; il sait bien que sa Maman entretemps sera partie au travail, alors il dit qu’il veut voir Grand-maman. Parfois on dirait même que pointe chez lui un soupçon d’inquiétude : Est-ce qu’au moins on retrouvera bien le chemin du retour…
Mais surtout, ce qu’il ne voudrait pas rater, c’est le moment d’aller attendre son frère Enzo à la sortie de l’école. Au point que, même s’il a voulu rester à la maison toute la matinée – ce qui donc arrive régulièrement -, le moment venu, quand je propose à Malo ou à Céleste d’aller chercher Enzo, il tient à être aussi de la partie.
Comme avec Malo, la joie et une certaine fierté sont réciproques.
Robin n’en est pas moins heureux de retrouver son aîné et le lui manifeste bien clairement.
Céleste : – Bon les gars, c’est pas l’tout ça, on y va ?
Entretemps Grand-maman est arrivée chez Pauline et y a amené le dîner. Au départ de Pauline elle reste avec les jumeaux.
Mais non, ce n’est pas pour cela que Céleste semble bouder.
La lecture du quotidien semble toutefois la consoler !
Quelques instants volés dans l’après-midi :
Céleste_medias from JFrC on Vimeo.
L’idéal, quand la météo s’y prête et que la durée de la sieste ne nous rapproche pas trop de l’heure de l’entraînement d’Enzo, c’est de sortir avec les quatre (donc avec ceux voitures !). Ainsi ce jour-là nous faisons une première sortie au bord du Doubs pour aller y cueillir de l’ail des ours.
Une belle balade se termine toujours par un bon goûter. (Qui sera un peu abrégé pour Enzo et moi, rendez-vous à la patinoire oblige)
Mais à quelques jours de là, la météo nous incite plutôt à rester dedans chez nous. Et les (plus) petits retrouvent avec joie les jeux disponibles :
C’est ainsi que nous franchissons l’équinoxe et que nous approchons de Pâques.