Vous souvient-il du sable et du petit sable ? Certes, c’était il y a quelques années et depuis il y eut des temps d’oubli. Mais voici que ce sable revient au centre de l’intérêt, cette fois-ci surtout de celui des jumeaux.
Entre eux, sans les grands, les jumeaux sont plus à l’aise et disposent de tous les outils et véhicules sortis de la caisse.
C’est vrai dans un petit espace comme la caisse à sable, mais bien entendu aussi de manière plus générale : La cohabitation ou le partage des jeux à quatre ne va pas toujours de soi. Robin veut souvent les mêmes jouets (balles, voitures, raquettes ou même livres) que les jumeaux et vice-versa. Eux, de leur côté ne savent pas encore avoir les égards nécessaires vis-à-vis des jeux de leurs aînés et les jalousent vite de ce qu’ils ont ou font. Il y a donc des moments tendus et animés qui ne sont pas de tout repos. Dans ces moments-là, Enzo a encore de la peine à « être le grand », à laisser aller ou simplement à mesurer sa force ou l’intensité de ses réactions envers les plus petits et surtout envers Robin. – En même temps il sait tout à fait se montrer prévenant et responsable envers les jumeaux et rendre des services à sa portée. – Cris et pleurs ne sont donc pas rares. Pourtant ces quatre s’adorent et savent souvent être très complices.
À ce propos, une anecdote : Sa marraine Léonie emmène un jour Enzo en ville pour une sortie d’un après-midi dans les magasins. Elle lui explique qu’en guise de cadeaux (un peu retardés) pour Noël et Pâques, elle met à sa disposition une somme d’argent qu’il peut aller dépenser avec elle selon ses goûts et envies. Et ce n’est pas ce qui lui manque…
À son retour en fin de journée, il avait d’abord dépensé un bon quart de la somme pour faire d’abord des cadeaux à ses frères et à sa soeur, avant de faire son choix pour lui en fonction de la somme qui lui restait ! Pourtant rien ne l’obligeait à le faire, il s’agissait de ses cadeaux.
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À ce stade, il faut bien admettre que les images de ces derniers articles tiennent de la propagande mensongère puisqu’elles montrent (presque) toujours du soleil. Dieu sait pourtant que toutes ces semaines de printemps ont été marquées par des ciels souvent couverts, sombres et très bas ainsi que par des pluies quasi-quotidiennes parfois très abondantes. Les éclaircies dont nous avons cherché à profiter étaient sinon rares, du moins toujours brèves. Nous avons donc passé bien des heures confinés à l’intérieur. Elles n’en étaient pas plus tristes pour autant :
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