Vendredi 3 juillet, il est 11 heures. La cloche a sonné, l’école est finie, c’est les vacances ! Devant le bâtiment de Juventuti, c’est l’exubérance, la joie et les rires ; les élèves et même les (grands-)parents présents se réjouissent de la coupure bienvenue que leur apportent les « grandes » vacances.
Pourtant, là, au milieu de la foule en liesse, il y a une petite fille triste, une petite fille qui soudain se met à pleurer :
– Mais qu’est-ce qu’il y a ma, ma petite Laurinette ? Que se passe-t-il ?
– Je suis triste, grand-papa.
– Mais pourquoi tu es triste, c’est les vacances !
– Oui, mais justement, je ne verrai plus ma maîtresse. Et puis même après les vacances, elle ne revient pas.
Tant et si bien que tant la maîtresse que son auxiliaire après quelques copains et copines viendront consoler et réconforter Laura.
Le temps de rentrer à Courgenay, de me chanter avec Quentin dans la voiture une chanson qu’ils avaient apprise ces derniers jours (celle-là même qu’ils chanteront à l’anniversaire de Fabien) et de passer à table, le moral était revenu au beau fixe !