Semaine blanche – mi-février 2017

Pour nos petits-enfants-écoliers, les vacances commencent dès la fin du vendredi. Après l’école, ils se retrouvent en effet chez nous en fin de journée et passent la nuit et une bonne partie du lendemain matin ensemble chez nous. Pour eux, ces rencontres sont aussi précieuses que désirées et ils y prennent énormément de plaisir.

Certes, tout cela ne va pas sans beaucoup d’animation – et ce n’est là qu’un euphémisme. Certes aussi, les heures de sommeil ne sont guère abondantes. Mais quelle importance du moment qu’ils passent du bon temps ensemble ?

(En revanche, prendre des photos pendant ces heures-là ne peut guère être une priorité !)

Le calme avant la tempête… (Pendant ce temps, Laura bricole à l’atelier)

Samedi matin…

…le calme (revenu) après la tempête.

Mardi 14 février

Cet après-midi, les enfants ont pu sortir jouer dans le jardin. Ils ne s’en sont pas privés ! Bien habillés et équipés pour profiter du soleil, ils ont ressorti avec joie à peu près la totalité des jeux d’extérieurs qui attendaient sagement dans le coffre extérieur.

Robin a construit une « cabane » où les jumeaux s’installent…

…mais déjà d’autres activités l’attirent.

La tyrolienne et tirée de son hibernation.

Le même jour, en l’honneur de la St-Valentin, Robin a, paraît-il, accompagné sa Maman chez la fleuriste. Il y a choisi une fleur, a expliqué comment il voulait qu’elle soit emballée et l’a triomphalement ramenée (sur sa trottinette) pour aller l’offrir… à Fantine ! Elle en a rougi, mais en a été très heureuse ! Le soir, Robin, ravi, a confié à sa Maman qu’il espérait bien que l’année prochaine, il aurait lui-aussi droit à un petit cadeau…

Jeudi 16 février

Ben quoi ? Je joue avec le jeu que je me suis payé avec l’argent reçu à Noël…

Arrivés chez nous dès le matin, et tandis que leurs grands frères se précipitent sur leurs jeux, euh, pardon… leurs écrans habituels (voir ci-dessus), les jumeaux ont à nous faire part d’une grande nouvelle… qui se résume simplement par ces deux photos :

    

Eh oui, c’est la fin de l’ère des petits lits à barreaux !

Le moment venu, nous allons tous dîner au restaurant de la Coop à Porrentruy. Bien installés à  table, les jumeaux papotent : (je transcris en langage compréhensible !)

  • L’est où, Philippe ?
  • L’est dans la neige à la montagne !
  • L’est allé en train ?

Un peu plus tard, Malo entend deux personnes qui, passant derrière lui, se saluent :

  • À qui, bonjour ?
  • Sais pas…

… tout cela en faisant honneur aux frites !

D’ailleurs, en parlant de trains et de frites :

Voilà ! Un train de frites !

Tu veux goûter ma glace, Robin ?

En partant, Grand-maman fait encore quelques courses avec Robin et Enzo pendant que je rentre avec les jumeaux. Enzo veut acheter des cartes « Pokemon » et Robin trouve que :

  • Grand-maman, tu devrais acheter des fleurs pour mettre dans ta maison ! 

Il y aurait-il pris goût ?

Mais le but ultime de la journée, c’est l’après-midi que nous allons passer au Dido-Parc à Bassecourt.

Très rapidement, Céleste se trouve à l’aise et va s’amuser dans la zone réservée aux moins de 5 ans.

Malo reste ébahi et très intéressé devant la piste des auto-tamponneuses. Pour son bonheur, Enzo le fait monter avec lui.

L’après-midi passe vite, chacun trouvant de quoi passer de bons moments… sans oublier le goûter !

Est-il surprenant que sur le chemin du retour, les jumeaux se mettent à rattraper la sieste qu’ils n’avaient pas pu faire ?

Au final, ce fut une semaine bien remplie.

Une dernière anecdote

Je ne sais plus quel jour exactement, au moment d’entrer chez nous, Céleste, qui s’est attardée, m’appelle :

  • Grand-papa, viens !
  • Qu’est-ce qu’il y a Céleste ?
  • Viens, y a un problème !
  • Quel problème ?
  • Y a un problème avec des mouches !
  • ???

Elle avait en réalité remarqué quelques abeilles qui étaient en train de butiner (cf photo) les premières petites fleurs qui s’étaient ouvertes. Un peu apeurée et surtout intriguée, elle voulait me faire voir ces « mouches » ! Elle a écouté avec attention mes explications sur ces abeilles et leur activité et s’en est trouvée rassurée.

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