Petit à petit le solstice et donc l’été approchent tandis que l’année scolaire vit ses dernières semaines. Quelques courses, des activités scolaires hors-cadre voire quelques congés-maladie viennent de temps à autre « épicer » le programme, mais pour l’essentiel les (demi-)journées de garde se succèdent semaine après semaine.
La motivation est bien là, en tout cas chez Malo. Mais le défi est redoutable, jugez plutôt : Déjà, une fois que le jeu a commencé, il faut éviter de bousculer le plateau et les pions qui y sont posés. Ensuite,il faut lancer le dé et non le poser sur la table. Puis on compte le nombre de points indiqués par le dé. Tous les points doivent être comptés, mais il ne faut les compter qu’une seule fois. Enfin, on va déplacer le pion en comptant soigneusement toutes les cases nécessaires, pas une de plus, pas une de moins. Et on joue scrupuleusement chacun à son tour. Et cela, c’est sans compter les actions particulières et les spécificités de chaque jeux. (P. ex. au jeu d’échelle les montées ou descentes.)
Alors il est vrai que, pour l’instant, Céleste ne manifeste guère d’intérêt pour ce genre d’occupations. Mais ce n’est qu’un pur hasard si, ce jour-là, elle est vue en train de pratiquer une toute autre activité.
De son côté, Robin semble manifester moins d’intérêt pour ces jeux. La raison ? « Mais Grand-papa, de toute façon, tu sais bien que c’est moi qui vais gagner ! Alors… »
C’est vrai qu’il a souvent tellement de chance…
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Semaine après semaine, nos petits-enfants peuvent choisir le menu du dîner. Cela nous vaut une fois ou l’autre des repas, disons… originaux. À la veille de ce lundi, Laura ou Quentin avaient aperçu dans une armoire un appareil dont ils ont souhaité refaire usage :
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Nous voici le jour du solstice, le jeudi 21 juin. Grand-maman est à Delémont chez le médecin. Nous allons donc Malo, Céleste et moi, en profiter pour aller faire une balade (une « prodanne » comme aurait dit Enzo il y a quelques années).
Autre destination classique : l’étang de Cornol. Mais sur le chemin de Cornol, arrêtons-nous un instant…
À l’heure dite, nous récupérons Robin et rentrons pour dîner.
Ce jour-là, dans l’après-midi, Céleste va encore faire une découverte… étonnante (pour elle) !
- Mais… cette boîte, c’est drôle. Elle parle !
Il est bien vrai qu’en patois régional, la radio se dit « boète que d’jase » (l’orthographe n’est pas garantie), c’est à dire « la boîte qui parle ».