Galerie d’art

Il est vrai que Jérôme avait d’emblée placé la barre très haut : Avant même d’avoir deux ans, il dessinait des VW «Coccinelles» très reconnaissables qu’il appelait : Toto Boeuf (l’auto de Monsieur et Madame Desboeufs, nos voisins de palier dans l’immeuble à Porrentruy). Il avait attrapé le virus du dessin et dessinait beaucoup et souvent, en général sur le côté de mon bureau pendant que j’y travaillais. (Une ancienne élève se rappelle encore avoir récupéré sa copie d’une épreuve ornée d’une belle petite «Toto Boeuf» à côté de sa note.) Et Fabien allait attraper le même virus.

Jusqu’ici, nos petits-enfants n’auront pas montré une même précocité. – On verra bien ce qu’il en sera pour les prochains.- Peut-être ont-ils assez d’autres occasions de jouer et de s’occuper et dessinent moins. (Rassurez-vous, je ne m’apprête pas à entamer le refrain du vieux ronchon : la télé et ces ordinateurs etc)

Ce qui ne veut pas dire pour autant qu’ils dessinent mal ou que leurs oeuvres soient sans intérêt, loin de là. En voici quelques exemples (mais ne manquez pas de consulter à ce sujet les blogs de Laura et de Quentin) :

La famille Gigon-Conus en un triptyque d'Enzo.

Encore des oeuvres d'Enzo.

Dans ce dessin, Enzo représente les «promdannes» (oui, le mot a un peu changé) que nous avons coutume de faire les jours où nous le gardons. Il l’a fait – est-ce un hasard – pour me l’amener à l’hôpital où j’ai passé quelques jours début juillet, manquant ainsi plusieurs occasions de telles promenades.

Lors de sa visite à l’hôpital, Quentin m’a également apporté un dessin dont le thème – est-ce une surprise ? – est bien entendu : les voitures.

Laura a fait un dessin en deux parties. La partie du haut, d’inspiration plutôt poétique, rappelle quelques belles fins de journées vues de leur terrasse avec coucher de soleil et arc-en-ciel «parce qu’il pleut». (Elle a donc bien compris le lien entre deux événements).

Le second vaut son pesant d’or … ou plutôt de tarte. Sa copine Charlotte vient déguster une tarte qui a été préparée et amenée par Grand-maman. C’est évident, regardez-bien : La tarte a toute une partie brûlée, «car Grand-maman l’a oubliée au four».

Mais à votre avis  (voyez ci-dessus) : Est-ce bien plausible ? 😉