Cette année encore, à l’occasion de la St-Martin, le marché organisé en ville de Porrentruy fut l’occasion d’une visite désormais traditionnelle. Tout aussi traditionnel, le petit tour à dos d’âne… ou de cheval 😉 !
(Robin a passé tout l’après-midi calfeutré bien au chaud dans sa poussette… à dormir, nonobstant le bruit de la foule, les pétards et les prestations des différents groupes musicaux !)
Et si le non moins traditionnel été de la St-Martin fut bien de la partie en Ajoie les semaines précédentes, force est de constater que les derniers jours avant la fête et les premiers jours après, nous gratifièrent d’une situation météorologique inversée très inhabituelle. Exceptionnellement c’est l’Ajoie qui croupissait dans la grisaille sous le stratus, alors que de vastes régions du Plateau suisse, voire même la Vallée de Delémont (!) bénéficiaient du soleil au moins dans l’après-midi.
La solution est simple : il faut gagner les hauteurs. Ce que nous fîmes en particulier lors d’une promenade vers Sceut avec Enzo le jeudi 10 novembre.
J’explique à Enzo :
– On appelle cela la mer de brouillard. Ça y ressemble, mais ce n’est pas vraiment la mer.
– Ah ben non, hein ; on n’est pas en vacances !
Remarquez le nouveau bonnet et l’écharpe assortie «made by Grand-Maman».
Vient tout de même l’heure de rentrer et de replonger dans le brouillard.
Lundi 14 novembre, nous partons promener en famille, ainsi qu’avec tonton Philippe jusqu’à Bienne. En montant Glovelier en direction de Lajoux, on sort enfin du brouillard. Philippe dit à Enzo:
-tu as vu Enzo en bas tout le brouillard qu’il y a?
Enzo lui répond:
– oui j’ai vu mais tu sais pas qu’on appelle ça la mer de brouillard?!
Non mais…! Je demande à Enzo:
-qui t’as expliqué cela?
– ben mon grand-papa Jean-François bien sûr!