…et fugue – Paris, 17 juin 2012

Nos petits-enfants ont été prévenus : En ce jour férié de l’Ascension, nous irons tous ensemble admirer les TGV à la gare de Méroux. Il s’agit de partir à temps afin de ne pas rater le passage de ces trains.

Voici donc Laura et Quentin embarquant avec leurs parents («Et on profite d’emmener une valise d’habits pour Robin qu’on donnera à Tata Pauline») ainsi que Enzo et Robin avec les leurs (Depuis la nuit précédente, il y a en outre une valise et bien des bagages dans le coffre de la voiture).

La joie en arrivant à la gare d’y retrouver non seulement les cousins, mais encore Grand-maman, Grand-papa (personne ne relève qu’ils ont eux-aussi une valise) et même Tonton Philippe. On s’installe pour un petit café, on mange un petit pain et l’heure arrive d’aller sur le quai pour voir ce train.

– Entrons dans cette voiture pour voir si c’est beau à l’intérieur de ces rames !

Avec enfants, armes et bagages, nous pénétrons dans le train. Non sans peine, car valises, sacs et pousse-pousse, mêmes repliés, s’accommodent plutôt difficilement du passage des nombreux autres voyageurs.

TGV pour Paris, Gare de Lyon, départ imminent. Attention à la fermeture automatique des portes !
– Vite, il faut sortir, le train va partir !
– Mais non, c’est la surprise ; on part avec le TGV ! On va tous ensemble à Paris !
– Mais Philippe, il reste tout seul ?!
– On part à Paris ? C’est vrai ?
– Regardez, on a tous les bagages qu’il faut, les habits, les doudous, tout. Grand-papa a les billets et on a réservé des chambres à l’hôtel !
– Non, je veux pas partir !

Réactions mi-figue, mi-raisin. Laura et Quentin se convainquent très vite que la surprise est bonne et sont de plus en plus ravis, à mesure qu’ils réalisent la nouvelle. Enzo en revanche fond en larmes. Il ne veut pas partir, pas laisser Tonton Philippe derrière nous seul sur le quai, pas quitter ses chats et sa maison, pas abandonner ses jambières de gardien (sic !). – On retrouve bien là le petit garçon qui a besoin de rites, qui aime les choses claires, planifiées, annoncées, prévisibles. – Il lui faudra une bonne demi-heure, le temps de passer l’arrêt de Besançon, pour se faire à l’idée d’aller à Paris, en prendre la pleine mesure et enfin s’en réjouir. Puis il appréciera le voyage au moins autant que les autres.

Cela fait quelques semaines que, Grand-maman ayant décidé de payer ce séjour à la famille, nous avions acheté les billets, réservé les chambres à l’hôtel… et regretté que Fabien et Sabrina ne puissent pas se joindre à nous. Philippe non plus ne pouvait pas être des nôtres. D’un commun accord, nous avions décidé d’en faire la surprise aux enfants.

En route pour Paris… et à toute (grande) vitesse.

Pour la première fois, Laura et Enzo paient leur place !

Partis à 10 h 07, nous arrivons à Paris, Gare de Lyon, à 12 h 37. Voyage sans histoire, les petits ont été aussi sages et calmes que curieux et intéressés. Robin a dormi un bon moment dans les bras de son papa.

Tiens, tiens, en voici un autre venu en voisin.

Le temps de se procurer les abonnements nécessaires à la RATP et nous voici dans le métro en route vers notre hôtel.

L'heure c'est l'heure. Donc : ravitaillement volant !

Ce qui ne manque pas de laisser quelques traces… de satisfaction !

Vient ensuite le temps de penser au ravitaillement des plus grands : achat de sandwichs.

Une fois pris nos quartiers à l’hôtel et ayant pique-niqué dans un square voisin, nous voici partis pour visiter la ville. Pousse-pousse et autres moyens de portage entrent en action… en dépit des nombreux portiques et escaliers dans les stations de métro !

À tout seigneur, tout honneur : Notre première visite est pour la Tour Eiffel que nous abordons par le Trocadéro. (La réaction attendue et filmée par Jérôme aura en fait lieu dans le métro, au moment où notre rame traverse la Seine par un pont en aval de la tour !)

En prime, les jets d'eau du Trocadéro.

Bien obligés de tourner le dos à la tour pour poser devant le photographe !

Générations 1 et 3, grands-parents et petits-enfants.

La famille Gigon in corpore devant la Tour.

La famille Conus de Porrentruy au complet

Le temps qu’il fait est moins moche qu’annoncé, mais sans plus. Quelques gouttes de pluie vont en effet tenter de nous chicaner, mais sans insister.

Descendons du Trocadéro vers la Seine.

Pause-manège pour varier les plaisirs I - Quentin

Pause-manège pour varier les plaisirs II - Laura et Enzo

Fin de la sieste ; qu'aura-t-il vu de la Tour Eiffel ?

Arrivés au Champ-de-Mars, nous avons droit à quelques instants ensoleillés. Il ferait soudain même chaud !

C'est l'occasion de changer Robin.

Youpiie ! Une petite partie de fesses à l'air.

Moi, je me plais bien à Paris… avec Maman !

Quentin se plait bien à Paris… surtout devant cette limousine !

Et maintenant, en métro. Direction la Tour Montparnasse !

Oulah ! C'est haut aussi.

Au pied de la Tour, je fais ma petite bouille «gentil, mais fatigué».

C'est donc bel et bien l'heure du repas !

Et la journée de se termine en apothéose au sommet de la Tour Montparnasse d’où nous apercevons quelques effets du coucher de soleil.

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