Bienvenues, les vacances d’automne. Elles permettent à ceux qui débutent à l’école de souffler un peu. Mais elles sont marquées cette année par plusieurs éléments perturba-teurs : des journées pluvieuses, maussades et plutôt froides, des incohérences d’horaires nécessitant des adaptations, des circonstances exceptionnelles. Principale victime : ce que les (petits-)enfants appellent déjà : la course d’école. La seule date qui aurait été dispo-nible a été gâchée par un temps exécrable.
Voici néanmoins quelques éléments glanés durant ces deux semaines.
• fin de carrière
La carrière militaire de Vincent prend fin ; il a été invité à ramener tout son matériel. De la cérémonie de démobilisation, il ramène une petit paquet-souvenir à Enzo qui s’em-presse de le mettre bien en évidence :
– Qu’est-ce que tu as écrit, Enzo, sur cette feuille ?
– Ben : Papa – militaire ! (respectivement en haut et en bas à gauche – NdR)
• récupération
Le premier jeudi des vacances, Jérôme et Aurélie sont à Lausanne pour leur formation. Laura et Quentin ont donc dormi chez nous et passent la journée chez nous. Le mauvais temps nous ayant privé de sortie, nous allons avec Enzo, Robin et Pauline manger à la crèperie à Porrentruy. Au retour il est question d’une bonne sieste pour tout le monde.
– Ben non, en tout cas pas pour moi, se récrie Laura.
Grand-maman va néanmoins se coucher. Résultat, un petit quart d’heure après :
Près d’une heure et demie après :
Y a-t-il encore des doutes sur l’importance de ces vacances d’automne ?
• l’école des fans
Le lendemain, vendredi 12 octobre, Aurélie emmène Laura et Quentin au cinéma pour voir «La fée Clochette 4»; elle invite Enzo à les accompagner. Pour lui, c’est la première fois qu’il voit un film sur grand écran dans une salle de cinéma. Il rentre ravi et heureux. Mais la journée ne s’arrête pas là : Le soir il va avec ses parents voir le match de hockey à la patinoire à Porrentruy. Le HC Ajoie y rencontre le champion en titre, Langenthal. Pour le coup, il propose à sa cousin de les accompagner.
Et la fête sera belle : un match, des prolongations, les tirs au but – et à la fin, c’est Ajoie qui gagne (4-3). En bonne (néo-)supportrice de son club, Laura y laissera sa voix. Elle rentre chez elle presque aphone d’avoir tant crié, chanté, encouragé, applaudi, manifesté. Elle en parlera certainement dans son blogue !