Depuis l’été dernier nos jeudis sont d’une certaine manière des doubles jeudis. Nous devons en effet ce jour-là garder tant Enzo et Robin – qui dorment encore quand leurs parents partent successivement au travail – que Laura et Quentin – qui ont passé la nuit chez nous puisque leurs parents partent très tôt le matin pour Lausanne où ils achèvent leur formation. Autrement dit, d’une part nous nous levons tôt (Laura – surtout elle – et Quentin sont des lève-tôt ; Pauline fait l’ouverture à la crèche et Vincent commence le travail vers 7h15) et d’autre part nous devons nous séparer pour nous partager le travail : Grand-maman reste avec Laura et Quentin, les fait déjeuner et amène Laura à l’école à Porrentruy. Quant à moi, je relève Vincent à son départ et lève d’Enzo – qui ne va à l’école que l’après-midi – et Robin quand ils se réveillent. En général, grand-maman et Quentin en rentrant de Porrentruy viennent nous rejoindre. La suite de la journée se déroule alors comme décrit dans cet ancien article.
Le grand changement par comparaison avec les années précédentes, c’est que une fois Robin et Enzo prêts, Enzo et Quentin préfèrent opter pour rentrer avec Grand-maman et Robin plutôt que d’aller se promener. C’est donc bel et bien (voir cet article) la fin de ces fameuses «prodannes». Certes, au gré des circonstances et peut-être de la météo il est arrivé, il arrive parfois et il pourra encore arriver une fois ou l’autre que nous fassions une petite sortie. Mais cela tiendra de l’occasionnel et non plus du rite. Une page donc se tourne…
En revanche et par la force des choses une nouvelle habitude s’installe : En fin de matinée nous allons attendre Laura à la sortie de l’école pour la ramener. Et ça, Enzo ne voudrait pas le rater ; d’ailleurs Laura apprécie la présence de son cousin au sortir de l’école.
Viennent alors les moments les plus animés de la journée : la pause (!!?!) de midi avec les quatre cousin(e)s. Qui veulent à la fois profiter de leur rencontre pour jouer, entourer Robin (surtout Laura et donc Enzo), dîner, déguster le dessert, regarder «un p’tit coup Tiji» (donc la télé), «jouer au papa et à la maman» (mais Quentin n’est pas toujours d’accord d’être le petit !), «faire leur travail d’école» ou aller dessiner dans la petite chambre, reprendre les costumes disponibles, s’entendre et se mettre d’accord pour se les répartir et se déguiser etc etc et tant d’autre choses encore… en relativement peu de temps. Comme Robin a faim, c’est à ce moment-là surtout qu’il se montre insistant pour qu’on le porte. Et il faut un peu ranger les jouets pour pouvoir mettre la table. Et il faut remettre la table et la cuisine en ordre après le repas, juste au moment où on voudrait bien pouvoir bénéficier du dessert qui du coup se fait attendre. On a parfois l’impression qu’un ouragan déferle sur la maison pendant ces heures-là.
Vient alors le moment de préparer Enzo (donc d’interrompre leurs jeux) et de le conduire à l’école. En général Laura est du voyage aussi. Peu de temps après, Pauline sortant de son travail vient récupérer un petit Robin qui aspire à une bonne sieste.
L’après-midi sera ensuite entièrement dédié à Laura et Quentin. L’entrain de Laura étant ce qu’il est, le rythme et la cadence des activités qui s’enchaînent ne baisse pas beaucoup, mais à deux c’est quand même moins bruyant.