Retour à Weissenbühl – 3 avril 2013

Pour ces semaines de vacances et afin qu’Aurélie puisse se consacrer à son travail et à sa formation, Jérôme a prévu un grand nombre de sorties, excursions et voyages avec ses enfants. Laura et Quentin vous en parleront dans leurs blogs. À l’une ou l’autre occasion, je vais me joindre à eux.

Ainsi, en ce mercredi, la destination est Berne et son musée de la communication (ancien-nement : musée des PTT). L’occasion rêvée de faire un retour sur des lieux bien connus, un peu comme en octobre 2010.

Fin du voyage aller dans une petite gare de quartier à Berne.

Certes, la gare et ses installations ont un peu changé. C’est un RER qui poursuit sa route vers Belp.

Mais c’est bien la même gare : le Südbahnhof dans le quartier de Weissenbühl.

À quelques centaines de mètres de là, sur la Chutzenstrasse.

Laura et Quentin découvrent le bloc dans lequel j’ai vécu de 1953 à 1969. Ils ont un peu de peine à le réaliser, mais se montrent curieux, surtout quand leur Papa leur se dit qu’il se rappelle être venu plusieurs fois en visite et même dormir ici quand il était petit.

C’est là, au 50 de la Chutzenstrasse (l’immeuble a été rénové, bien entendu) au 2e étage à droite.

La fenêtre de la cuisine à gauche et à droite celle de la chambre qui était à la fois ma chambre et la salle à manger.

Laura veut poser devant la porte (qui a complètement changé entretemps, les boîtes à lait ont disparu)

À l’arrière de la maison, le jardin dans lequel nous avons joué des heures durant. Au 2e étage ici à gauche : la fenêtre (au store baissé) de la chambre de Michel et Philippe (devenue plus tard celle de mes parents) et le balcon du salon.

Plusieurs immeubles ont subi des rénovations, le nombre de voitures stationnées le long des trottoirs a énormément augmenté, mais le quartier est globalement resté le même.

Nous descendons ensuite vers le centre-ville en empruntant le tram (toujours la ligne 3).

Comme c’est le terminus, le tram parcourt une grande boucle de retournement. Mais les rames ne sont plus vertes et crèmes et se sont beaucoup allongées.

Après le dîner (au même endroit qu’il y a 3 ans), par la vieille ville, nous nous rendons à pied au musée de la communication à l’Helvetiastrasse.

Nous passons à la Waisenhausplatz devant le Progymnase que j’ai fréquenté de 1957 à 1962.

Ensuite devant le Palais Fédéral.

L’homologue du sanglier devant l’Hôtel de Ville de Porrentruy : l’ours au début du pont de Kirchenfeld.

La visite du musée intéresse beaucoup Laura et Quentin. Un grand nombre d’activités interactives et plusieurs expériences ou installations amusantes leur sont proposées sur les diverses formes de communications d'(avant-)hier et d’aujourd’hui.

Quentin s’amuse avec un « vieux » téléphone.

Comment peuvent-ils s’imaginer une vie où non seulement personne n’avait de téléphone cellulaire portable, mais où il n’y avait parfois même pas de téléphone du tout dans une maison ou un appartement ?

Un des tout premiers véritables ordinateurs, construit au début des années 50 à l’EPFZ (si grand et pourtant il est moins puissant qu’un « simple » iPad).

C’était ça, les premiers ordinateurs du temps de mon Papa ?

Les nouveautés ont-elles toujours été des progrès ? Voyez et jugez :

Pour un port de 15 centimes (qui certes représentait une certaine somme à cette époque). Et aujourd’hui, même en courrier A ?

Tiens, voilà que Quentin se montre « timbré » !

Après cette visite, c’est sous quelques timides rayons de soleil que nous revenons en fin d’après-midi vers la gare. Le temps nous permet encore un bref passage sur la terrasse de l’Université avant de reprendre le train pour rentrer.

Au-dessus de la gare, sur la Grosse Schanze, le bâtiment principal de l’Université.

S’ébattre sur une place de jeux après une visite de musée, c’est génial.

 

 

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