Après les orages, la canicule. Nous allons donc céder à l’appel des hauteurs et monter en télécabine jusqu’à Tracouet, le sommet surplombant la station et la vallée du Rhône et situé juste en-dessous de la Dent de Nendaz.
Dans le haut de Nendaz : la résidence Christiania où logent Pauline, sa famille et Philippe ; à gauche, l’hôtel Edelweiss où nous passons les nuits. Derrière le photographe : la station du télécabine.
En fin de matinée – dame, il faut bien prendre le temps de se réveiller, de se lever, de déjeuner, de se préparer – nous partons donc en télécabine.
En route nous bénéficions d’une belle vue d’ensemble sur la station ainsi que sur Sion :
Au sommet, le panorama est magnifique. Sur le Lac Noir :
…sur la vallée du Rhône (vers l’aval) :
… de même que sur la flore et faune alpines :
Nous décidons d’entreprendre la descente à pied ; un sentier balisé doit nous ramener à Nendaz en env. 1 h 30 si l’on en croit les panneaux.
Rapidement il s’avère que le sentier est à peine balisé et pas du tout entretenu. Il est raide, raviné et très accidenté. Manifestement il n’y a que les pistes de ski et peut-être un peu les pistes de VTT (quand leurs tracés coïncident) qui bénéficient d’un certain entretien. Il convient donc d’être prudent et de ne pas perdre l’orientation.
Voici notre itinéraire de Tracouet à Nendaz (rectangle rouge). Plus de 800 m de dénivellation pour env. 6 km de trajet.
Enzo, prouve sa grande forme. Il marche ou plutôt gambade comme un cabri et ne manifeste aucun signe ni de fatigue ni de lassitude. En route, il fait une découverte.
Près du pt 1686, nous rencontrons un groupe de musiciens qui s’entraîne pour le festival du cor des Alpes qui va se dérouler à Nendaz le week-end prochain.
Robin se trouve bien dans le dos de son papa. Il apprécie la balade, se tient tranquille et ne se prive pas de faire une petite sieste dès lors que la route devient plus monotone en fin de parcours.
Finalement, deux haltes de 5 et 15 minutes comprises, nous aurons mis 3 heures pour cette marche. Heureusement que le téléphone portable est devenu objet courant, sinon Philippe aurait eu de quoi s’inquiéter !
Nous aurons alors tout l’après-midi pour prendre un peu de repos et nous requinquer.
Enzo tu es le champion de la marche! Tu es descendu de la montagne comme un chef! Pas une fois tu ne t’es plaint et pourtant il y aurait eu de quoi: cette randonnée n’était pas facile!