Ce matin, le brouillard s’attarde et le soleil, pointant derrière le clocher de l’église, peine à s’imposer.
Le jeudi matin, Enzo va à l’école pour 8 heures et demi au plus tard ; il doit désormais se lever assez tôt. Manifestement il en a pris le pli et se lève de lui-même un peu avant 8 h. Il débarque au salon avec son habituel grand sourire… et sans lolette ! (Le message de la petite souris semble avoir passé.) Il a donc tout loisir de s’habiller, de se préparer et de partir à temps. Un peu avant l’heure d’y aller, Grand-maman nous rejoint et garde Robin qui dort encore.
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Une fois levé, Robin va manifester son envie de venir passer la matinée chez nous. Il retrouve les jouets avec lesquels ses frère et cousin/cousine jouaient déjà. Il se retrouve aussi dans la même chambre à explorer et faire l’inventaire.
Vous le voyez ?
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On remarque que maintenant même en jouant il n’arrête pas de discuter, d’utiliser de nouveaux mots, il cherche à faire des phrases, il veut s’exprimer. Si les syllabes correctes n’y sont pas car il ne sort pas encore certaines sons, le ton, la mélodie générale souvent y est. Par exemple : « Ba ba, papapa, a nana » pour dire « bye bye, grand-papa, à demain » c’est assez reconnaissable, non ?
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Vers 11 heures 30 nous allons guetter Enzo à la sortie de l’école.
Robin fait fête à son frère et l’entraîne déjà plus loin.
Rien que pour la place de jeux, il viendrait et resterait bien à l’école aussi.
Il n’est guère surprenant que dans la voiture Enzo s’enquiète de ce qu’il y aura à manger au dîner. S’il entend parler de cervelas ou de saucisses, il sera particulièrement ravi. Mais rien n’empêche qu’il ne rêve également de quelques bonbons au préalable. Grand-maman comprendra cela très bien. C’est peut-être pour cela qu’il me pose soudain la question :
– Ça existait déjà, les bonbons, quand tu étais petit ? et les saucisses ?
Quoiqu’il en soit il va profiter au maximum des deux heures qu’il va passer chez nous avant que sa Maman ne vienne les reprendre à la sortie de son travail.
Mais non, je ne vous avouerai pas le score des parties d’Uno que nous avons joué avant et après le repas…