De plus en plus l’histoire semble se répéter : Robin demande a faire des sorties pour aller en ou voir des trains. C’est surtout la gare de St-Ursanne qui lui plaît, peut-être bien parce qu’en route on voit le viaduc. Et puis c’est varié : tantôt les trains passent sans s’arrêter, tantôt il font une halte. On s’arrange toujours pour en voir au moins deux et l’attente sur le banc ou de voir les passagers arriver, attendre et monter ou descendre du trainfait partie du plaisir.
Bye bye, le train !
L’ennui, c’est qu’à St-Ursanne, on ne voit pas passer le « petit train rouge » des CJ. Donc quand l’horaire est favorable, on va pour cela jusqu’à la gare de Glovelier. Sinon, il reste la gare de Alle (CJ à voie étroite ou voie normale, pour Robin ça n’a aucune importance !).
Ce jour-là, par hasard, il se passe des petites choses inhabituelles à Alle et cela ne manque pas d’intéresser Robin au plus haut point.
Un train marchandise particulièrement long bloque la voie et oblige la rame voyageur d’entrer sur la voie 1.
Ce train doit avancer pour libérer l’aiguillage et permettre à la rame de passer.
La rame voyageur poursuit sa route et le train marchandise pourra reculer à nouveau en gare. Robin est fasciné, il n’en perd pas une miette.
Tant qu’à faire et puisqu’il reste un peu de temps, nous allons encore jusqu’à Vendlincourt pour revoir la scierie.
On regarde, on s’attarde… et finalement on rate le passage du train au moment où il revient vers Porrentruy.
– On n’a pas eu de chance, on l’a raté, conclut Robin, philosophe.