Chronique d’un jeudi presque ordinaire I – complément

Le  jeudi matin, je vais à Fontenais attendre le réveil d’Enzo. Il arrive souvent qu’il se réveille une première fois vers 8 heures, mais il se rendort ou joue calmement dans son lit. En général c’est vers 9 heures qu’il appelle. Parfois même en disant : «Papa papa», voire «Ajii, papa papa».

Le petit fripon vient de se réveiller. Il appelle et attend.

Le petit fripon vient de se réveiller. Il appelle et attend.

Bonjour Grand-papa. J'ai bien dormi. Je suis en forme.

Bonjour Grand-papa. J'ai bien dormi. Je suis en forme.

Qu’il ait encore sa lolette ou pas, c’est toujours avec un grand sourire qu’il m’accueille.

Simple habitude ou déjà un rituel, en tout cas la journée commence toujours de la même manière :

Viens, ouvre le store !

Viens, ouvre le store !

Il faut lever le store et admirer le village. L’église, les maisons, les arbres, la montagne ; debout sur la tablette de fenêtre et appuyé contre moi, Enzo admire. Moment de calme et de câlins, car je ne manque pas de lui faire des petits bisous dans le cou et sur la joue… pour son plus grand plaisir.

Je suis bien content de me retrouver au sec !

Je suis bien content de me retrouver au sec !

Elle commence à être limite, la place sur la table à langer.

Elle commence à être limite, la place sur la table à langer.

Il s’agit maintenant d’habiller, éventuellement de mettre au sec et laver puis de préparer ce petit fripon que l’impatience à se «mettre en route» et le besoin d’agir et de bouger commencent à tarauder.

Par où cela s'enfile-t-il ?

Par où cela s'enfile-t-il ?

Essayons par là.

Essayons par là.

Ne suis-je pas mignon dans ce body rouge sans manches ?

Ne suis-je pas mignon dans ce body rouge sans manches ?

Vient alors le moment de partir pour Courgenay où on pourra déjeuner. (Enzo ne boit plus de lait le matin. Selon le médecin, il a une intolérance au lactose. Un biberon de lait le soir pour aller coucher, ça passe comme dose journalière, mais il n’en tolère pas plus.)

Comme une véritable horloge, Enzo sent arriver midi. Fatigue et faim se conjuguent : il est pressé de passer à table.

Pas très propre à table ?

Pas très propre à table ?

Mais parce que je veux de plus en plus manger tout seul et me débrouiller.

Mais parce que je veux de plus en plus manger tout seul et me débrouiller.

Bientôt Pauline va venir le chercher pour le ramener à la maison où il fera sa sieste. Mais auparavant, Grand-maman doit partir travailler. Enzo ne va manquer sous aucun prétexte l’occasion de faire au-revoir à la fenêtre à sa grand-maman (comme il fait au-revoir à sa maman le mercredi matin).

Adieu, adieu !

Adieu, adieu !

Adieu, Grand-maman !

Adieu, Grand-maman !

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2 réponses à Chronique d’un jeudi presque ordinaire I – complément

  1. pauline dit :

    hum hum…magnifique le coup du body! parfait…seulement…. il est à l’envers!!!! Mais bon c’est pas très grave, ça reste un gr’papa modèle (et une gr’maman aussi!)

  2. Grand-papa dit :

    Mais, mais… mais?! À l’envers ? Bah, ça ira avec les sandales gauches et droites interverties… comme par hasard le jour où la femme de ménage est là pour le remarquer.
    Pourtant je n’avais pas bu ces jours-là!

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