À l’achat de la carte petit-enfant pour Enzo – c’était à l’occasion du voyage vers Neuchâtel en début d’année -, j’avais reçu un « rail-bon » (ah, le jargon des CFF, faut s’y faire !) pour aller visiter le Musée des Transports à Lucerne jusqu’au 31 mai. Vincent n’allait pas manquer cette occasion de nous accompagner et Robin voulait être de la partie aussi. En ce dimanche de Pentecôte, nous voici donc les quatre en route vers Lucerne, pratiquement cinq ans après notre dernière visite.
Mais n’anticipons pas. D’abord, il y a le voyage que cette fois-ci nous faisons bien entendu en train. Enzo a emmené un ancien iPhone « pour faire des photos ». Il en fera quelques unes… mais va aussi faire des jeux !
Depuis le centre de Lucerne, en sortant de la gare, nous prenons le bateau pour rallier la rive opposée de la rade où se trouve le musée. Par chance, c’est un vieux vapeur avec roues à aubes qui nous embarque… et nous amène à bon port, au grand soulagement d’Enzo. Le sort du Titanic semble avoir laissé quelques réminiscences !
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Il est presque midi, nous allons donc dès l’entrée chercher une table au restaurant pour commencer par dîner et calmer une faim qui – à les entendre – tenaillait les enfants.
Après le repas, nous voici prêts pour la visite. Enzo avait gardé un souvenir très précis de sa première visite :
Et bien entendu, il tenait absolument à revoir et revivre ÇA. Ce qui n’a pas manqué :
Parmi les nombreux pavillons chacun plus intéressant que les autres, il faut faire un choix. Le premier sera le pavillon des chemins de fer (étonnant, non ?). Nous revoilà donc devant la crocodile et la flèche rouge, passant sous la plus grande locomotive à vapeur suisse ou tournant autour de la maquette de la ligne du Gothard (« Eh, c‘est comme chez tonton Philippe. » selon Robin). Mais cette année, nous allons en plus assister à la démonstration du fonctionnement d’une locomotive à vapeur sur le modèle écorché.
Nous verrons également le pavillon des voitures puis celui de l’aviation et de l’espace.
Cap ensuite sur le pavillon de la navigation et du tourisme :
Mais le temps passe et Enzo manifeste une sorte d’impatience qui va croissant. La faim du goûter ? Pas du tout ! C’est l’appel du travail !(?)
Il est maintenant 17 heures passées ; c’est le moment de rentrer. Nous reprenons le chemin de la gare (en fait, le bus) puis le train pour rentrer à Courgenay.
En arrivant à la maison, Enzo se précipite vers sa maman en criant : « C’était génial ! » Et Robin n’allait pas le contredire. Mais je soupçonne qu’ils n’ont pas dû tarder à s’endormir en retrouvant leur lit peu de temps après.