Troisième et dernière partie du récit de notre voyage.
Jeudi 15 octobre
Cette journée va en réalité se dérouler presque entièrement dans le Quercy (et vraiment dedans !). Pour la circonstance, la météo nous met à rude épreuve : Le soleil sera plutôt chiche et il fait inhabituellement froid pour le lieu et la saison (au meilleur de la journée guère plus de 5 à 6 degrés).
Première étape : Rocamadour, très ancien et célèbre lieu de pèlerinage à la Vierge édifié dans le flanc du cañon de l’Alzou à l’emplacement d’habitats préhistoriques (abris sous roche). Pour plus de renseignement vous pouvez cliquer ici.
Du belvédère surplombant la cité, vue sur l’unique route d’accès partant de l’Hospitalet.
Vue sur l’Alzou, le cañon (150m de profondeur) et la cité depuis l’Hospitalet.
« Les maisons sur le ruisseau, les églises sur les maisons, les rochers sur les églises, le château sur les rochers« , telle est la description du lieu dont l’étagement se veut un symbole de la hiérarchie de la société médiévale…
Nous allons entreprendre la descente à pied par les escaliers que jalonne un chemin de croix pour les pèlerins. Par le château nous arriverons à l’esplanade du sanctuaire qui se compose lui-même de plusieurs chapelles en grande partie troglodytiques.
L’une des portes d’accès au château surplombant la cité.
La Basilique St-Sauveur vue du parvis des sanctuaires.
La Vierge Noire, objet de toutes les dévotions.
La porte du Figuier donne sur l’unique rue de la cité, la rue de la Couronnerie.
Rue de la Couronnerie et la porte Salmon.
La visite nous laisse du temps pour profiter des magasins qui se suivent le long de l’unique rue de la cité. Après le repas de midi nous quittons Rocamadour et mettons le cap sur le deuxième haut-lieu de la journée à 8 km de là. Paradoxal de dire cela ainsi, puisqu’il s’agit en fait d’un… trou : le gouffre de Padirac.
Plus de 100m de profondeur pour un gouffre résultant d’un effondrement de la voûte.
(Sur ce site, plusieurs vidéos vous font partager quelques moments choisis de la visite.)
Une fois arrivés en bas (heureusement de nos jours il y a des ascenseurs !), nous embar-quons sur une rivière souterraine pour une promenade en barque qui nous permet d’admirer une enfilade de galeries, quelques salles et plusieurs stalactites énormes.
Nous continuons ensuite à pied en longeant une rivière qui forme un petit lac souterrain jusqu’à une grande salle dont le plafond monte jusqu’à moins de 10 m de la surface. Les stalactites sont majestueux et les stalagmites prennent une curieuse forme d’assiettes empilées en raison de l’écrasement des goutes d’eau après une si grande chute ! Une vingtaine de mètres plus haut le lac des pluies trahit par son nom la manière dont il est alimenté. Dans la grotte la température est constante et fort agréable compte tenu de ce qu’elle est à l’extérieur !
En fin d’après-midi, retour vers Sarlat. Nous avons parcouru env. 170 km.
vendredi 16 octobre
Voyage de retour par un itinéraire semblable à celui de l’aller. Nous rencontrons la pluie et, traversant le Massif Central, nous voyons au loin et sur les côtés de la route des arbres et des champs blanchis par la neige ! Partis vers 9 h de Sarlat, nous arrivons à Neuchâtel peu avant 20h et enfin à 21 h 45 par le train à Courgenay.
Merci pour ce récit !
Ces images et ce récit donnent envie d’aller découvrir ce coin de pays et de le faire découvrir à nos enfants!