Depuis des années l’horaire de nos gardes à fait que du jeudi le jour le plus régulièrement favorable à des balades matinales. Une grande partie des articles de ce blogue s’en est fait l’écho tout au long de ces années. Or voici que ce mois d’avril 2016 marque une nouvelle époque de cette déjà longue histoire : Le 14 avril, pour la première fois, Malo et Céleste ont été de la partie. L’avenir dira si cela va devenir une véritable nouveauté ou si ça restera épisodique.
Evidemment, il n’est pas simple de reconfigurer la voiture pour le transport de trois petits-enfants d’âges différents… On a donc recours à des compromis – sans compromettre la bonne humeur des participants !
La destination pour cette première s’impose : la gare de Porrentruy! C’est presque un retour aux sources. Et si Malo est heureux de voir des « Tii-tii », il n’est pas le seul à en être ravi.
En parlant de premières : La semaine précédente, au lendemain de notre retour d’Italie, je me baladais avec Enzo (qui avait encore les vacances) et Robin, quand soudain, au détour d’un chemin, derrière une haie d’arbustes, nous avons fait une rencontre inédite :
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Nous venions de croiser à quelques mètres près la route d’un faisan (faisan de Colchide) !
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À côté de ces promenades matinales, il y a aussi les sorties que nous faisons l’après-midi. Leur durée et par conséquent leurs destinations sont évidemment encore tributaire de la durée de la sieste que font Malo et Céleste (bien souvent d’environ deux heures) et parfois, mais de plus en plus rarement, Robin. Il n’est donc pas rare que lorsque Vincent rentre du travail, nous soyons encore en route. Ce qui tend à nous faire privilégier les places de jeux de la région comme but.
Ainsi le jeudi 7 avril à la rue des Tilleuls à Porrentruy :
(Rassurez-vous, Céleste s’est très vite rassurée de l’aspect inhabituel de Grand-maman !)
Le 19 avril à côté de la gare de Bassecourt :
Ce jour-là j’ai vraiment constaté combien Malo avait changé : Il n’était plus le bonhomme calme, pépère, tranquille qui suit le mouvement sans trop se forcer. Tout au contraire : j’ai découvert un petit gaillard vif, entreprenant, très autonome et hardi. Sans trop se soucier de voir si j’étais bien là, il passait d’un jeu à l’autre, grimpait, descendait, s’amusait comme un petit fou et prenait du plaisir à se défouler. En revanche, Céleste, qui est plus menue et moins « costaud » était bien plus soucieuse de nous voir à proximité pour au besoin se faire aider un peu ou encourager.
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Un autre but « de proximité » a ravi les enfants : Le mardi 7 avril nous sommes allés dire un petit bonjour à tonton Philippe et en avons profité pour faire découvrir à Malo et Céleste sa maquette de train.
Ravis, je vous dit !