20 heures 05, le 4 juillet 2016 entre Goumoëns-la-Ville et Échallens. Nous voilà donc partis pour un vol qui doit durer à peu près une petite heure. Le temps est clair (alors que la journée a très nuageuse en Ajoie) et encore assez chaud ; il n’y a pratiquement pas de vent. Le pilote et son équipe ont lâché un petit ballon de baudruche pour le voir s’élever et constater que cette absence de vent semblait peu ou prou se maintenir jusqu’en altitude.
Le temps est hélas un peu trop brumeux pour que nous puissions bien voir dans le lointain
Le lacLéman, l’Ouest de Lausanne (Écublens, St-Sulpice) et la région de La Côte en direction de Genève.
La montgolfière est emmenée par les déplacements de l’air. On n’y ressent aucun indice de déplacement, ni souffle d’air, ni bruit. Il faut vraiment regarder le paysage alentours pour constater que l’on se déplace (dans ce vol assez peu en fait) ou que l’on change d’altitude. Régulièrement le pilote actionne les brûleurs pour réchauffer l’air de l’enveloppe. Ainsi il nous maintient en l’air et peut – avec une inertie certaine – modifier notre altitude. Ce qui selon les circonstances permet d’atteindre une couche d’air en mouvement qui va nous entraîner. En outre, en manipulant une petite ouverture latérale dans l’enveloppe du ballon, le pilote peut lui faire effectuer une rotation sur lui-même. C’est à cela que se limitent ses possibilités d’interventions.
Au cours de ce vol nous survolons la région tantôt à quelques dizaines de mètres à peine au-dessus du sol, tantôt à plusieurs centaines de mètres. Nous avons ainsi atteint par deux fois une altitude de 1952 m puis de 2060 m, soit environ 1400 m au-dessus du sol.
Le soleil est en train de se coucher ; notre vol va se terminer. Nous sommes en vol depuis plus d’une heure maintenant
Le vol doit impérativement se terminer avant l’heure officielle du coucher du soleil. Il va donc falloir se poser.
Montgolfière – vol from JFrC on Vimeo.
– – – – – suite et fin du vol (l’atterrissage) dans un prochain article – – – – –