Ce lundi soir du 4 juillet, il est environ 21 h 10, nous volons maintenant depuis plus d’une heure. Le pilote entame la procédure devant conduire à l’atterrissage. Il a apparemment quelque peu prolongé le vol pour permettre à un drone qui nous accompagne de faire le plein de belles images et de films qui serviront à la promotion des vols en montgolfières.
Mais le soleil se couche et l’heure est venu de se poser.
Le choix du point d’atterrissage dépend de nombreuses contraintes qui entrent en ligne de compte, de la configuration du relief (au plat c’est mieux), de la végétation (on évite bois et forêts et tache de respecter les cultures), de l’accessibilité pour l’équipe de suiveurs (il faut vider le ballon, replier et charger la toile ainsi que la nacelle sur la remorque) …et de ce que les courants d’air rendent possible ou non !
Première tentative . un champ de colza prêt à être récolté.
Montgolfière – atterrissage from JFrC on Vimeo.
La seconde tentative sera la bonne.
Une vitesse légèrement trop élevée par rapport à notre altitude nous a fait rater le premier essai. Au deuxième essai, le pilote parvient à poser la nacelle exactement sur une petite route de desserte agricole. Champion ! Il est 21 h 26, nous avons volé durant près d’une heure et demie et sommes arrivés près de Saint-Barthélémy, à 3 km à vol d’oiseau de notre point de départ, direction Sud-Ouest.
Une fois au sol, la consigne est claire : Rester agrippé un moment à la nacelle pour pas que le ballon, soudain allégé, ne remonte.
Voici notre itinéraire tel qu’enregistré par Fabien sur son iPhone
Au total nous avons parcouru une bonne douzaine de kilomètres (en distance horizontale, càd. sans compter les déplacements verticaux).
Il nous faudra encore une bonne heure pour coucher et vider le ballon, replier et charger sa toile ainsi que la nacelle sur la remorque.
Une fois le ballon couché sur le côté, une sorte de trappe à son sommet permet de faire sortir l’air chaud qu’il contient.
La toile est alors repliée et soigneusement enroulée.
Elle est mise en sac puis chargée sur la camionnette des suiveurs.
La tradition veut qu’on fête le vol par un (petit, nous devons tous encore conduire notre voiture) verre de champagne.
Finalement, je serai de retour à la maison peu avant 1 h du matin.
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PS : Voici le lien qui devrait permettre de visionner un bref montage de séquences filmées par le drone : (lien)