Tic tac – samedi 3 février
En fin de matinée, nous allons Enzo et moi prendre part à un cours organisé par la Fondation horlogère à Porrentruy. Il s’agit, en petit groupe et sous la conduite d’un technicien-horloger, de monter soi-même une horloge (un modèle didactique transparent) afin d’apprendre à en comprendre le fonctionnement.
Au départ, un boîtier vide.
Petit à petit on y place toute sortes de rouages…
…de toutes sortes de tailles à toute sorte d’endroits.
Bien entendu il y une marche à suivre. Alors, on trouve la pièce voulue. On la met en place.
On s’assure que tout est en ordre, puis on passe à l’étape suivante.
Et voilà le travail : le montage est terminé…
…sous le regard attentif de l’expert, qui valide de travail effectué.
Fatigué, Enzo ? Est-ce en raison de l’effort fourni ? Ou parce que la nuit a été courte ?
L’horloge est prête, remontée, mise à l’heure.
À la suite de ce cours, « l’horloger d’un jour » recevra une attestation du travail accompli.
Tactique – dimanche 4 février
Quel est le meilleur moyen de voir et revoir Jordann sans pour autant obliger ses parents à d’innombrables déplacements en voiture le week-end ? Grand-maman a une solution et l’a déjà mise à l’essai à la fin du mois de janvier. La tactique est simple : on fait l’aller et retour en train un jour de semaine.
C’est ce que (re-)faisons dimanche le 4 février. En effet, nous recevions bien de temps à autres quelques photos de Jordann :
Mais cela ne remplace pas la rencontre « pour de vrai » où on peut le prendre dans nos bras, l’embrasser, le câliner. Nous allons donc profiter de nos jours de « congé » (Au fait, n’est-ce pas un peu paradoxal de devoir parler ainsi, alors que nous sommes à la retraite depuis plusieurs années ?), pour aller le rencontrer chez lui. D’où la mise en place d’une tactique adéquate.
Nous arrivons à Plan-les-Ouates vers midi et Jordann vient de se réveiller.
Il réussit assez régulièrement à trouver son pouce !
Pas de doute : il nous fait des sourires (que je peine à pouvoir photographier à temps !)
Il va, puis nous allons, passer « à table ».
L’près-midi, nous allons nous balader avec Fabien et Sabrina jusque chez Loredana et Paolo où nous passons un agréable moment.
Nous apprécions au maximum notre temps de présence et profitons de ce que Jordann ne semble pas – en tout cas aujourd’hui – être un gros dormeur pour nous occuper de lui… en plus de ses parents, bien entendu. Il nous semble plus détendu et à l’aise et manifeste beaucoup d’intérêt pour tout ce et ceux qui l’entoure(nt).
En fin de journée nous repartons au train de 18 h et rentrons ravis de ces quelques heures vécues avec cette petite famille qui peu à peu trouve ses marques dans cette nouvelle configuration.