PSS – 8, 9 et 13 novembre 2018

Il arrive de temps à autres que nous soyons amené à fonctionner comme PSS.

PSS comme Parti Socialiste Suisse ? Non ! PSS comme Pôle Santé Social (Université de Genève) ? Non !

PSS comme Poste Sanitaire de Secours.

Voilà comment cela se passe : Ça commence par un coup de téléphone, soit tôt le matin (typiquement entre 7 h 15 et 7 h 45), ou parfois la veille dans la soirée.

  • Laura / Quentin / Robin / l(‘un d)es jumeaux (je ne me souviens pas qu’il ait pu s’agir d’Enzo jusqu’ici) est malade/a de la température/a vomi toute la nuit/n’est pas bien. Elle/Il ne pourra pas aller à l’école et nous on bosse. On peut vous l’amener ? (souligner selon les cas la formulation qui convient)

Et nous voilà en mode PSS.

Le/la malade arrive et s’installe, dans un premier temps plutôt sur un canapé que dans un lit. En général ce n’est pas bien grave et assez rapidement notre patient/pensionnaire surnuméraire va se requinquer avant même en fin de (demi-)journée le moment de reprendre le chemin de la maison. Quelques uns de ces épisodes ont été relatés dans ce blogue, par exemple (sans ordre chronologique) :

Malade –  20 janvier 2009 : « Laura, petite fille aux yeux brillants et à la mine fatiguée… »(cit.)

Garde-malades –  6 septembre 2015 : Quentin reconstruit en Lego la voiture de Oui-oui dès qu’il va mieux.

Gardes et garde-malades –  mardi 13 septembre 2016 : Laura, malade vient garder les jumeaux avec nous et lendemain, Quentin, malade lui-aussi, l’accompagne pour passer la journée chez nous.

 

Hôpital de Courgenay – mardi 28 janvier 2014 : Laura est fiévreuse ; elle passe la journée et la nuit chez nous. Elle n’en mène vraiment pas large. L’après-midi, après son entraînement de hockey, Enzo revient auprès d’elle. La nuit est agitée ; les fortes fièvres donnent des nausées à Laura. Finalement, le lendemain, tous nos petits-enfants dînent chez nous.

 

 

De manière semblable, ces derniers jours, les « extras » se sont répétés : Le jeudi 8 novembre, Quentin fait une gastro qui l’amène à passer la journée chez nous (Pendant ce temps, d’ailleurs, Enzo accompagne Aurélie sur son lieu de travail dans le cadre de la « journée en tous genres » anc. « journée des filles » ou « journée des métiers »). Le lendemain les jumeaux font une forte poussée de fièvre. Je reste donc avec eux pour les garder, leur raconter des livres et les coucher, pendant que Grand-maman et Robin vont à Moutier (voir un prochain article de ce blogue). Et le mardi 13 novembre, c’est Laura qui vient se soigner et récupérer d’une gastro chez nous. Ce qui fait bien du monde autour de la table… ou ailleurs (voir ci-dessous).

À cette occasion, Quentin se met au dessin-accordéon-étirable tel celui-ci :

Astucieux, non ? Du coup, il en a fait plusieurs du même style.

Un amas de vestes, de sacs d’école et de souliers dans l’entrée : En arrivant, Robin, bon observateur, remarque tout de suite que sa cousine est là aussi !

Pour occuper beaucoup de petits-enfants, il faut plusieurs écrans !

Triple particularité sur le canapé : le déguisement de Malo (il adore se faire chat), Céleste qui s’est aussi mise à l’écran et Enzo qui reste auprès de nous (habituellement, il aime se réfugier au calme à l’étage)

Peut-être que la présence – inhabituelle un mardi – de Laura y est pour quelque chose ?

Chat-Malo (!) voudrait bien lui-aussi avoir accès à un écran.

N’étant pas parvenu à ses fins, il manifeste sa profonde déception !

Comme elle va mieux, Laura réalise qu’elle devra retourner à l’école le lendemain. Donc, il vaut mieux qu’elle fasse ses devoirs.

…avec entrain, dans la joie et la bonne humeur !

Quand on s’y met sérieusement, ça ne s’avère pas aussi difficile qu’on pouvait le craindre.

Eh bien voilà, c’est déjà fini ! Et juste.

Entretemps, Robin et les jumeaux sont rentrés de l’école. Il reste encore bien du temps avant de rentrer ; on va donc pouvoir ressortir la pâte à modeler.

Très vite la table du salon va se muer en un véritable chantier jonché d’outils.

Il faut préciser que la pâte à modeler est de fabrication-maison. D’où le besoin d’avoir de la farine à disposition afin d’ajuster et de parfaire les dosages qui assureront la qualité du mélange.

Ce qui finit par entraîner quelques retombées (c’est le cas de le dire) sur les habits !

 

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