Durant cette année scolaire, le mercredi Laura et Quentin viennent passer leur après-midi de congé chez nous. Je vais les chercher à Porrentruy à la sortie de l’école et ils dînent chez nous. Souvent ils (enfin, surtout Quentin) invitent un copain (enfin, plus souvent une copine, à savoir Chloé ou Sarah) à l’accompagner. Ainsi il a quelqu’un avec qui s’occuper notamment pendant que Laura va à sa leçon d’équitation chez Christine Kundert.
Afin d’éviter – ce qui est de plus en plus difficile – de voir nos petits-enfants vouer une attention quasi-exclusive aux écrans de smartphones, de tablettes ou d’ordinateurs, on peut certes leur proposer des jeux divers (Robin ou Malo sont parfois intéressés), des coloriages (une véritable passion pour Céleste, qui est pourtant la moins accroc aux écrans) ou des bricolages (qui sont d’autant plus intéressants qu’ils ne distraient pas trop longtemps de ces mêmes écrans). Mais rien de tel que la présence d’une copine énergique et dynamique pour inciter Quentin à sortir avec elle se défouler dehors sur le trampoline, la tyrolienne ou la balance-araignée avec ou sans ballon.
Bien entendu, le moment le moins agréable mais néanmoins inéluctable, c’est celui où il faut se mettre à faire/contrôler/terminer/répéter les devoirs.
Le scénario est bien rodé : Grand-maman travaille au salon avec Quentin (et le ou la cop(a)in(e) et Laura tient à venir s’installer à mon bureau pendant que je m’installe auprès d’elle sur le fauteuil. Évidemment, il est difficile de proposer des photos de ces moments-là…
Immanquablement, l’arrivée en fin d’après-midi de leur papa qui vient les chercher est salué d’un « Oh non ! » suivi peut-être d’un plus explicite : « Pas déjà… » Et ça, depuis que nous gardons nos petits-enfants et qu’ils sont en mesure de parler, c’est bien ce qui n’a guère changé ni varié… !