Bref regard en arrière sur les derniers (demi-)jours de garde d’avant les vacances :
Le mercredi 24 mars, nous devions garder les enfants de Pauline ainsi que Laura et Quentin. Il était prévu de faire une crêpe-party. Milan, que Marie-Claire devait recevoir cet après-midi-là, allait dîner avec nous. (Le papa de Milan est arrivé du Kurdistan à l’âge de 17 ans ; il s’est installé puis naturalisé à Porrentruy. Il y a fondé une famille.) Seulement voilà, quelques jours avant, toute la famille de Pauline se trouve placée en quarantaine à cause de cas de covid-19 à l’école. Ses enfants ne viendront donc pas. Ensuite, c’est Laura qui se décommande, car elle est invitée chez l’une de ses copines ! Milan se retrouve donc seul chez nous avec Quentin…



Une semaine plus tard, le mercredi 31 mars, on remet ça et cette fois tout le monde est de la partie.



Soyons réaliste. Autant de monde et l’effervescence due au repas, cela provoque pas mal d’animation et d’agitation. Heureusement, il fait beau et les garçons peuvent aller s’ébattre (qui a dit : se battre ?) dehors. Là aussi, l’animation (style StarWars ou autre heroic fantasy) est de la partie…


On ne dérangera pas ni Enzo, qui occupe le bureau et squatte le réseau WiFi pour deviser ou jouer avec ses potes, ni Laura, qui trouve son bonheur sur son smartphone (et les réseaux sociaux) ou dans les armoires à habits de Grand-maman (!) – une fois de plus elle repartira en empruntant l’un ou l’autre vêtement de sa Grand-maman (re-!!) -. Quant à Céleste, elle navigue entre les champs de bataille (pardon, les jeux) de ses frères et ses dessins ou bricolages sur la table à manger.


Difficile de se dire qu’il y a encore peu, un récent mercredi, Malo devait enfiler les sabots de Grand-maman pour simplement aller jusqu’au compost, au bout du jardin… dans la neige !

