En parlant avec Enzo l’autre jour, voilà qu’il fait une allusion aux « prodannes ». (Il en était fan, à l’époque, bien plus que Robin – qui aimait bien ça, mais pas trop longues). Et de fil en aiguille, le voilà qui propose que nous refassions une sortie tous les deux.
L’idée est excellente et à première vue, les possibilités de faire une sortie intéressante ensemble ne manquent pas. Finalement entre les contraintes des horaires, de la météo et des conditions à remplir pour aller ici ou visiter là, je lui propose de retourner à Courtelary à la fabrique Camille Bloch. Nous l’avions visitée tous ensemble en avril 2021 et parcouru l’exposition (et musée à la fois) qui les avait ravis. Cette fois je proposai à Enzo de nous inscrire à un atelier où nous allions pouvoir fabriquer notre propre Ragusa en forme de (demi-)cabosse de fèves de cacao.
En arrivant, nous avons fait un tour de l’exposition en sélectionnant quelques stations « actives » ou interactives parmi celles proposées. C’est ainsi qu’Enzo m’a installé et fait photographier sur une sorte d’ancêtre de son vélo-moteur :
Nous sommes ensuite allés dîner au restaurant-cafétéria ouvert au public. Après le repas, un petit tour à la boutique (Enzo avait prémédité son coup : il a pu généreusement ramener chez lui des cadeaux (traduire par : des chocolats) pour toute la famille) et l’heure était venue de nous présenter à l’entrée des ateliers.
L’activité est à la fois instructive, car les diverses étapes de fabrication sont bien expliquées, et ludique car on met vraiment la main à la pâte (de cacao). Il faut tout de même travailler proprement et passer plusieurs fois du plan de travail aux frigos pour que le chocolat ne se ramollisse par trop. Et le chocolat noir qui figurera la peau de la cabosse doit s’étaler dans le moule en couche mince…
Ravis de ces quelques petite heures passées chez Camille Bloch, nous avons encore entrepris de monter vers le Chasseral dans l’espoir d’y admirer le panorama. Hélas, il est vite apparu que le ciel vers le Sud était désespérément couvert. Nous avons donc pris le chemin du retour ce qui nous a permis de deviser agréablement pendant encore une heure de plus. C’était une « prodanne » à la mode des grands !
Alors non, en dépit du titre aguicheur de cet article, Enzo n’a rien cabossé et n’est pas non plus cabossé à la fin de cette sortie !
Enzo a adoré cette sortie! Et nous, de notre côté nous avons pu admirer furtivement le fruit de votre travail, mais nous n’avons pas eu le temps de la goûter qu’elle était déjà avalée 🙂