Le voyage des 10 (+3) ans de Quentin et Robin, fin (voir les deux articles précédents).
Samedi 24 juin – Atomium et BD
Le déjeuner-buffet de la veille avait été tellement concluant, que cette nouvelle journée allait nécessairement commencer de la même manière. Ou presque. À un détail près :




• l’Atomium (texte d’après Wikipedia)
L’Atomium, construit à l’occasion de l’Exposition universelle de 1958, représente un cristal de fer (structure cubique centrée) agrandie 165 milliards de fois. Il est situé à Laeken sur le plateau du Heysel où eut lieu cette exposition. Symboliquement, l’Atomium incarne l’audace d’une époque qui a voulu confronter le destin de l’Humanité avec les découvertes scientifiques.
C’est un édifice à mi-chemin entre la sculpture et l’architecture qui culmine à 102 m, dont la masse en 1958 est de 2 400 tonnes (2 500 tonnes en 2006). Il se compose d’une charpente d’acier et de trois piliers bipodes portant neuf sphères de 18 mètres de diamètre pour environ 250 tonnes (une à chacune des 8 coins et une au milieu) reliées entre elles par 20 tubes de 3,3 mètres de diamètre (12 de 29 mètres de long pour les arêtes du cube et 2 tubes de 23 mètres de long pour les 4 diagonales) et revêtues, à l’origine, d’aluminium.
Conçu pour durer six mois, l’Atomium n’était pas destiné à survivre à l’Exposition universelle de 1958, mais sa popularité et son succès en ont fait un élément majeur du paysage bruxellois. Il fait donc l’objet d’une restauration et est réinauguré en 2006. La couverture originelle en aluminium a été remplacée par une nouvelle, plus résistante, en acier inoxydable, laquelle, en outre, est tout indiquée pour un monument symbolique du fer. Comme à l’origine, sur chacune des neuf sphères, des réseaux électriques animent celle-ci de points lumineux effectuant de rapides mouvements circulaires qui reproduisent les électrons gravitant autour du noyau atomique.
Sur les neuf sphères, six sont rendues accessibles au public, chacune comportant deux étages principaux et un plancher inférieur réservé au service.
Le Tube central contient l’ascenseur le plus rapide de l’époque (5 m/s) installé par la succursale belge de la firme suisse Schlieren (plus tard Schindler). Il permet à 22 personnes d’accéder au sommet en 23 secondes. Des escaliers mécaniques sont installés dans les tubes obliques, le plus grand mesure 35 m de long.
Des six sphères accessibles au public, la sphère de base est réservée à l’exposition permanente consacrée aux années 1950, l’Exposition universelle et la construction de l’Atomium. Une autre accueille des expositions temporaires, une troisième à vocation polyvalente permet l’organisation de différentes animations, films, concerts, fêtes ou conférences.
Dans la sphère centrale, un bar et dans la sphère supérieure, en plus du panorama, un restaurant. La sixième sphère est la boule des enfants, destinée à l’organisation d’ateliers de pédagogie urbaine, permettant aux enfants de six à douze ans d’y passer la nuit.

Le temps que les garçons se réveillent, se lèvent, se préparent, qu’on ait déjeuné et qu’on ait fait le déplacement (en métro) du centre jusqu’au Heysel, il est 13.30 h quand nous arrivons sur place. Cette construction est véritablement impressionnante et spectaculaire.








Pour bénéficier de cet endroit – et parce que malgré le bon petit déjeuner, la faim commence à se faire sentir – nous nous installons au restaurant de la boule la plus élevée. Ce sera notre deuxième repas « chicos », constatent les garçons !


• Le Centre belge de la BD
Après cela, l’après-midi est déjà bien entamé quand nous sortons de l’Atomium et revenons à la gare du métro. Ensuite trajet en métro jusqu’au centre à De Brouckère. Reste alors à nous orienter (dans ces villes toutes les plaques de noms des rues ont disparues au rythme des rénovations agrandissement, modernisation ou reconstruction d’immeubles – au grand dam de ceux qui en auraient besoin pour se situer !), à trouver puis rejoindre le Centre belge de la BD.
Nous arrivons enfin sur place entre 17 h 30 et 17 h 40… pour y apprendre que la fermeture est officiellement fixée à 18 h !
Nous avions déjà repéré ça et là quelques indices de l’importance de la BD à Bruxelles :


…ou encore dans la galerie Agora (voir article précédent). Quentin et Robin ont en outre profité au maximum du temps disponible (la fermeture réelle aura en fait eu lieu un peu plus tard qu’annoncé) pour satisfaire leur légitime curiosité en parcourant les étages :




(D’ailleurs, à la fin d’une journée bien remplie, auraient-ils vraiment su en profiter plus ?)

Nous rentrons ensuite à pied à l’hôtel pour – grâce à quelques courses en route – faire un souper « pique-nique » dans les chambres.

Dimanche 25 juin – Départ et rentrée
En quelques mots : dernier petit déjeuner-buffet | rangement des chambres, remise des « clés » et paiement de la facture | puis : voyage de retour (voir l’avant-denier article, le premier de cette série) :
Trajets Bruxelles Gare centrale – Gare Bruxelles Midi | TGV Thalys Bruxelles Midi – Paris Gare du Nord | Transfert en RER Garde du Nord – Gare de Lyon | TGV Lyria Paris (Gare de Lyon) – sans arrêt – Belfort-Monbéliard TGV
Petit concert de Quentin – le temps d’un pot – à Méroux et nous retrouvons la voiture et le chemin de Courgenay où nous arrivons aux alentours de 17 h. Fin du voyage des 10 (+3) ans de Quentin et Robin.
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[20:59, 25.06.2023] Conus Gigon Pauline: Robin en avait des choses à raconter tant il a aimé ce séjour 🥰
Il a énuméré tous les repas délicieux, les belles visites (il a particulièrement apprécié l’atomium!) , comme gr papa a bien marché (!!!) et comme il va garder de beaux souvenirs et qu’il a des grands parents super 😄
Merci à vous et bon repos ces 3-4 prochains jours
[21:16, 25.06.2023] J-FrC : Merci ! Il faut dire qu’il a été très sympathique et affectueux tout en se mettant bien au niveau de Quentin pour partager idées, activités et goûts. Et tout ça avec le soutien de son doudou-chien ! Trop mignon.
[8:35, 26.06.2023] M-ClC-V : Oui nous avons eu bien du plaisir de partager ces quelques jours avec eux. Reconnaissants et nous remerciant souvent pour les repas « chicos », le bel hôtel et les habits.
Oui il a été très chou notre Robinou. J’étais bien contente que tu aies accepté de lui prêter un iPhone. Il a fait plein de photos et a pu envoyer des messages à Enzo et à son papa. Il était pour le coup aussi un grand.
Ça passe très vite les journées en ville. On perd du temps pour se déplacer. Mais c’est aussi une expérience de la vie en ville et plusieurs fois ils ont fait remarquer comme ils avaient de la chance de ne pas devoir y vivre.
Gros bisous à Robin!
Bonne journée à tous!