(Article complété le 3 octobre 2023)
Oui, vous avez bien lu : Fête de la rue ! Et plus particulièrement : de la rue Sur-les-Côtes.
Le souvenir déjà lointain des pique-niques de quartier y est vraisemblablement pour quelque chose. L’accroissement du nombre d’enfants et d’adolescentes dans cette même rue ces dernières années tout autant. En tout cas, l’idée a surgi dans la tête de Marlène Eyer et Marie-Claire et s’est imposée tout de suite comme une évidence : Proposons aux voisins de faire une Fête de la rue Sur-les-Côtes et de la faire sous la forme d’un pique-nique « canadien » dans la rue même.
Aucune objection de la part de la commune qui non seulement permet de fermer la rue le temps d’une soirée, mais fournit gracieusement la barrière nécessaire à cet effet. D’ailleurs même la météo joue le jeu : ce sera une belle soirée aux températures agréables et un ciel bien dégagé.
La vingtaine de personnes concernées acceptent toutes l’idée avec joie et s’annoncent pour y participer. C’était donc une bonne idée et ce sera un succès.
Cela se passe le vendredi soir 18 août 2023, en même temps que se déroule dans le centre la traditionnelle fête du village. (et personne n’en a pris ombrage)
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Mais n’oubliions pas qu’à Courgenay, la fête du village précède la rentrée scolaire. Donc au lendemain de cette fin de semaine :
La grande nouveauté, surtout pour Malo et Céleste, c’est que désormais ils vont à l’école seuls, comme des grands, ensemble et en trottinette. Ce qui explique que sur ces photos on voie plus leur casque que leur sac d’école. D’ailleurs à peine quelques semaines plus tard, ils étrenneront chacun un magnifique vélo pour remplacer les trotts’.
Cette nouveauté n’est pas pour leur déplaire, bien sûr ; ils se sentent responsable sur le trajet et donc plus grands. Mais… tout de même… c’est que… Ben oui. Il y a un ennui ! Ils ne passent plus automatiquement (à pied) devant le kiosque… Du coup, ils n’ont plus guère l’occasion de dépenser chaque semaine quelques petits sous à acheter l’une ou l’autre schleckerie avec ou devant les copains et copines !
Gageons qu’ils s’en remettront !
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Quand l’école reprend, reprennent aussi les « gardes« , c’est-à-dire ces moments privilégiés où nos petits petits-enfants (les plus grands, c’est bien plus rares, ne serait-ce que parce que leurs horaires sont plus chargés) viennent dîner chez nous pendant la pause midi. Parfois, s’ils ont congé, ils passent encore un bout de l’après-midi chez nous. Par ailleurs, nous contribuons aux services de taxi (« Mieux que Taxi Uber – Taxi Grand-Mère (ou : Grand-Père) » – un slogan à breveter !) pour les amener ou ramener de l’école du cirque ou d’autres activités sportives.
[Cette dernière phrase s’applique aussi à Quentin, qui vient assez régulièrement manger le mercredi à midi avant son entraînement de volley en fin d’après-midi, et même parfois à Laura]
Et c’est donc reparti pour une nouvelle année scolaire…
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Quand Malo embauche sa soeur : Tout comme ses frères, Malo adore naviguer ou jouer sur un téléphone portable ou une tablette. Quand ils viennent dîner chez nous, il se dépêche afin d’arriver le premier (voir photo plus haut) et de pouvoir faire main basse sur l’iPad (de préférence) ou un iPhone. Céleste aime bien les écrans aussi, mais elle reste la championne du bricolage. Il n’y a rien de tel qu’une idée ou une envie de bricolage pour qu’elle sollicite Grand-maman et disparaisse dans son atelier pour s’activer.
Manifestement Céleste a convaincu son frère qu’elle était parfaitement à même de combiner son goût pour la créativité et son intérêt pour les écrans :
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P.S : Mais non, voyons, je n’ai pas oublié Enzo. Mais lui, il a terminé la scolarité obligatoire. Il commence donc le Lycée (où il a choisi l’option « Economie et droit »). Ça n’a plus rien à voir avec l’école obligatoire. Quand la marmaille pose gentiment pour la photo, lui, il est déjà au travail !
Cette année, avec son horaire il a moins l’occasion de venir dîner chez nous (il a des cours le mercredi après-midi). Alors il utilise d’autres occasions : le mardi matin, il commence plus tard ; il profite donc souvent de venir souper le lundi soir et de dormir chez nous avant de repartir le lendemain matin à Porrentruy avec la course postale (d’où la présence de son vélo-moteur à midi devant chez nous). Il est également prévu qu’il vienne dîner le lundi chez nous plutôt que de rester seul et sans manger à la médiathèque si ses copains de Porrentruy rentrent chez eux.
On est donc bien loin des horaires stricts et répétitifs, prévisibles à long terme, des premières année de garde ! Mais le plaisir d’accueillir nos petits-enfants chez nous reste intact – même s’ils sont parfois comme des étoiles filantes.