Quand Laura joue, elle joue. Elle part dans les mondes imaginaires de ses jeux et semble échapper complètement au monde qui l’entoure. Elle anime des personnages, leur donne des voix particulières, discute, les fait parler, déplace, installe et aménage au gré de son imagination. Et celle-ci, bien nourrie aux dessins animés de ses DVD, aux BD, aux histoires qu’on lui a raconté, aux films qu’elle a vus etc, est très fertile et c’est le moins qu’on puisse dire.
Il n’est jamais facile de la rejoindre dans ses mondes, même quand elle le souhaite et le sollicite, car ils sont évidemment bien étrangers à celui ou ceux que nous connaissons. Par exemple elle peut y être la maman de sa grande soeur. Si, si !
La plupart du temps, c’est avec ses poupées (surtout les barbies) qu’elle s’évade ; ou alors avec les peluches (et chez nous elles sont – héritage de Tata Pauline oblige – fort nombreuses et diverses).
Mais il arrive que le support change sans que cela ne bride en rien sa fantaisie.
Dans ces moments-là en particulier elle démontre la maîtrise d’un vocabulaire remarquablement riche et fourni y compris dans les tournures de phrases et les expressions. Y aurait-il là des influences d’origine maternelle ?
…mais de préférence avec des voitures ou des trains, tout de même (origine arrière-arrière-grand-paternelle).