Prémices d’été I

Plutôt rares, mais d’autant plus appréciables, quelques journées ici et là présagent de l’été que nous attendons (je dis bien l’été, pas la canicule !). Inutile de dire que nous ne manquons pas d’en profiter pour manger dehors, voire même de faire des grillades.

Nous profitons également pour nous balader dans le quartier, Enzo sur le vélo et moi avec le pousse-pousse s’il s’agit de faire dormir Robin ou à vélo aussi. Il y a assez d’itinéraires possibles dans le nouveau quartier pour en avoir toujours un de la durée opportune.

L’autre jour, Enzo, qui est très à l’aise sur son vélo et qui s’oriente facilement dans le quartier, trouve que nous n’avancions pas assez vite à son goût. Il part en avance avec son vélo. Les premières fois que je lui enjoint de m’attendre à un carrefour, il obéit. Mais à la fin il en a marre et il ne m’attend plus. Je me doute bien qu’il est rentré chez Grand-Maman et qu’il nous attendra là. Mais je n’aime pas trop le perdre de vue car je veux pouvoir le mettre en garde quand passent des voitures. Par chance, là il n’en passe pas. Je rentre à mon tour avec Robin. Arrivé à la maison, je le retrouve en train de confectionner une tarte avec Grand-maman. Je lui fais quand même remarquer assez fermement qu’il m’a désobéi, que pendant un moment je ne le voyais plus et que je ne savais plus où il était. Et que cela n’allait pas.

Alors Enzo, tout chamboulé et au bord des larmes, me dit :

– Mais j’étais à bon port ! Je ne risquais rien, j’étais à bon port.

* * * * *

Actuellement, il est très intéressé par les chiffres, les nombres ainsi que par les heures, les horloges et le calendrier. Il prend ses repères dans la semaine et porte parfois une petite montre avec laquelle il se débrouille ma fois fort bien.

Ah il est 11 heures 4 ! (Faut encore lui faire admettre qu’en réalité, c’est 4 fois 5 minutes, donc qu’il est 11 heures 20.)

Regardant les plaques des voitures stationnées devant un garage au village, il demande :

Ça fait combien, 3 puis 2 puis 5 ? Ça fait bien 325 ? Alors 323, c’est 3 et 2 et 3 ?

Voilà à quoi il pense lorsqu’on est en balade.

Mais tout n’est pas encore au point pour autant. Dans la foulée, il me demande :

Tu as vu le Théo du Seb aux trente ans de mon papa ?

– Oui certainement, mais là, je ne vois plus exactement comment il est.

Oh, eh bien, tu le verras à mes trente ans !

* * * * *

Enfin pour méditer une autre sortie d’Enzo, à l’occasion d’un jeu :

À 4, puni de lolette !

Le summum de la punition ? C’est vrai qu’à certains moments de la journée, en fin de matinée ou d’après-midi, lorsque la fatigue se fait sentir, il aime bien retrouver une lolette. Il irait même jusqu’à en chercher dans ma voiture, où il a repéré qu’il y en a en réserve pour lui et une pour son frère (pour Laura et Quentin, ce n’est pas utile, puisqu’il font appel à leur pouce !).

Finalement, en attendant, si possible sans s’endormir, que Maman vienne les chercher, quelques minutes devant la TV facilitent bien les choses. Et Robin est très intéressé, même s’il semble s’en étonner lui-même !

 

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