Après quelques jours de fortes pluies, voilà que dimanche la météo semble vouloir nous gratifier d’un temps beaucoup plus ensoleillé. Jérôme, qui y est passé la veille avec Laura, veut retourner au trou du Creugenat pour y faire des photos. Laura et moi allons l’accom-pagner, tandis que Grand-maman reste auprès d’Aurélie et Quentin.
Laura a été très impressionnée autant par le creux lui-même que probablement par la légende qui y est associée. En outre le trou est séparé de la route par une prairie où elle a bien l’intention de cueillir de beaux bouquets de fleurs. Sa motivation est donc au plus haut. En route elle me fait répéter les explications de son papa sur le phénomène de cette rivière intermittente ; j’y ajoute celles concernant l’origine du nom « Creux des sorcières » en lui parlant des bruits provoqués par la montée des eaux juste avant que l’entonnoir se remplisse.
La résurgence est active, la rivière est sortie (rappelez-vous un précédent il y a un peu plus d’une année), même si elle est déjà en décrue. Je suis frappé de voir combien les arbres ont poussé et envahi le site depuis la dernière fois que je suis venu – il et vrai que c’était il a plusieurs années.
Hélas les gros nuages gris et même la pluie sont de retour. Une fois le plein de photos fait et après que Laura ait retourné une grosse limace orange (« Au moins, là elle sera quitte d’aller faire des dégâts dans le jardin potager de Maman ; t’as vu comme elle était grosse ?!« ), nous revenons donc vers Porrentruy.
Une excellente tarte aux prunes nous y attend pour goûter. Ce sera encore l’occasion de lire à Laura l’histoire du petit poisson doré avant de rentrer.
Au final un dimanche après-midi improvisé mais bien sympa.