mercredi 8 avril

Laura, en arrivant, constate et signale toutes les fleurs écloses devant la maison :
«T’as vu, Grand-papa, elles sont toutes ouvries !»

Puis, avisant dans l’entrée le linge que Marie-Claire à lavé, elle l’identifie :
«C’est la chemise à Grand-père.» 

Elle n’a pas les yeux dans sa poche, cette petite !

Arrive Enzo et voilà les deux compères heureux de se retrouver. Ils montent à l’étage. Croyant bien faire, Laura veut aider son cousin à passer la dernière marche, mais ce faisant elle le déséquilibre. Enzo tombe et roule en bas les escaliers. Chute impressionnante, mais roulé-boulé efficace et digne du meilleur cascadeur. Enzo pleure un peu – il ne s’est pas fait mal et n’a pas de bosse – puis se console très vite. Plus de peur  – et encore, cela s’est passé si vite – que de mal. Néanmoins, Laura est impressionnée. Elle se met à sucer son pouce et dit :

«C’est la cousine. C’est la cousine qu’a fait tomber Enzo. C’est ma !»

L’après-midi, départ en balade.

Allons nous promener vers la place de jeux !

Allons, partons nous promener vers la place de jeux !

Les deux veulent rester debout derrière…on ne prendra donc que le petit pousse-pousse.

Les deux veulent rester debout derrière…on ne prendra donc que le petit pousse-pousse.

Laura descend le toboggan

Laura descend le toboggan

Laura se balance.

Laura se balance.

(Note du rédacteur : Enzo profite aussi des jeux, mais comme je dois alors particulièrement l’avoir à l’oeil, je n’ai guère la possibilité de faire des photos de lui, hélas !)

Maintenant, moi, je marche et c'est moi qui pousse !

Maintenant, moi, je marche et c'est moi qui pousse !

Hé là ! Vous n'allez pas nous refaire le coup de la fugue !

Hé là ! Vous n'allez pas nous refaire le coup de la fugue !

On dirait que ce n'est pas l'envie qui lui en manque…

On dirait que ce n'est pas l'envie qui lui en manque…

Laura confirme que c’est bien par là qu’ils étaient partis et semble brûler d’envie de refaire acte d’indépendance et d’esprit de découvrte !
Au retour de la promenade, elle observe une minuscules petite bête qu’elle voit dans l’entrée et veut l’enlever :
«Va dehors, bête, sors !»

Puis elle veut entraîner Enzo vers l’atelier de Marie-Claire. Je m’y oppose, craignant le le désastre qu’ils risquent d’y créer. Laura – d’autant plus fatiguée, qu’elle a à nouveau refusé de faire une sieste –  se met à pleurnicher :
«C’est nul ! Grand-papa m’a grondé, c’est nul !»

Même pas vrai !
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