Laura, en arrivant, constate et signale toutes les fleurs écloses devant la maison :
«T’as vu, Grand-papa, elles sont toutes ouvries !»
Puis, avisant dans l’entrée le linge que Marie-Claire à lavé, elle l’identifie :
«C’est la chemise à Grand-père.»
Elle n’a pas les yeux dans sa poche, cette petite !
Arrive Enzo et voilà les deux compères heureux de se retrouver. Ils montent à l’étage. Croyant bien faire, Laura veut aider son cousin à passer la dernière marche, mais ce faisant elle le déséquilibre. Enzo tombe et roule en bas les escaliers. Chute impressionnante, mais roulé-boulé efficace et digne du meilleur cascadeur. Enzo pleure un peu – il ne s’est pas fait mal et n’a pas de bosse – puis se console très vite. Plus de peur – et encore, cela s’est passé si vite – que de mal. Néanmoins, Laura est impressionnée. Elle se met à sucer son pouce et dit :
«C’est la cousine. C’est la cousine qu’a fait tomber Enzo. C’est ma !»
L’après-midi, départ en balade.
(Note du rédacteur : Enzo profite aussi des jeux, mais comme je dois alors particulièrement l’avoir à l’oeil, je n’ai guère la possibilité de faire des photos de lui, hélas !)