Ce matin, Enzo dort particulièrement longtemps. Une fois arrivé à Courgenay, il retrouve un terrain de jeu qu’il affectionne depuis quelques temps.
Porte extérieure fermée, aucun risque.
Soudain, je crois entendre sa voix me parvenir depuis l’extérieur. En effet, Enzo est sur le chemin devant la maison ! Pourtant, la porte était fermée !?
Pourtant le jeudi est bien plus calme. Certes, Enzo est vif et toujours actif, mais quand ils sont à deux, l’ambiance est beaucoup plus chaude. Ne serait-ce que parce que Laura a encore bien de la peine à prêter et à partager. Elle veut tout ce que Enzo a et bien entendu en même temps que lui. Cela fait donc souvent des étincelles.
Ce jour-là, le téléphone sonne à plusieurs reprises. Chaque fois, Enzo se saisit de l’objet le plus conforme qui lui soit accessible (si ce ne peut être le téléphone, alors la télécommande, un livre ou même une voiture), le porte à son oreille et répond : «A-hi ! A-hi !»
Il ne lui manque (encore) que la parole !