Ce matin, je vais chercher Enzo et Robin qui vont passer leur journée tandis que leur Maman ira avec une copine faire des courses… en Allemagne (! – Mais il est vrai que « là, au moins, ils parlent l’allemand » – sous-entendu : et non le Suisse-allemand). Malo et Céleste sont prêts à embarquer, ils eu leur biberon. Robin semble avoir goûté leur lait. Je lui demande donc comment il le trouve. Il répond sans ambages :
– Dégueuyasse. L’est dégueuyasse, le lait de Mayo et Céyeste !
Voilà qui a le mérite d’être clair.
D’emblée, après être allés dire bonjour à Grand-maman, Enzo et Robin souhaitent partir en balade pour… aller voir des trains. Mais voilà que le giratoire à l’entrée de Glovelier est fermé à la circulation en raison de la pose d’un nouveau revêtement. Nous devons faire un détour par Bassecourt, ce qui nous retarde et nous fait rater l’heure favorable à la gare. Nous allons donc profiter d’aller repérer la place de jeux dont Laura et Quentin nous ont parlé sur leur blogue.
Située près de l’école primaire, la place est agréablement ombragée et bien équipée.
Pour Enzo et Robin, l’installation-vedette est bien évidemment la tyrolienne-
De retour vers midi, nous passons à table. Grand-maman a préparé de délicieuses lasagnes auxquelles nos lascars font fête. Au point qu’à la fin du repas, Robin sort de table en disant :
– Ai trop mangé, moi. Ai mal au dos ! (?!?)
* * * * *
Après la sieste de Robin, nous partons pour Bellelay (voir l’article précédent). Toujours en raison de la fermeture du giratoire, nous refaisons le détour par Bassecourt. Comme nous allons monter vers les Franches-Montagnes par les gorges du Pichoux, nous passons juste avant Undervelier devant la grotte Ste-Colombe. L’occasion est belle de la visiter avec nos petits passagers.
En entrant dans la grotte, transformée en sanctuaire, ils sont intrigués mais guère rassurés.
Les dimensions de la grotte les impressionne.
Au fond de la grotte, au pied de la statue, la source.
Grand-maman donne des explications
et fais découvrir les nombreux messages de remerciements (la grande majorité en espagnol !)
À un moment donné, sur le chemin du retour après la visite de l’abbaye de Bellelay, Robin – qui discute en permanence pendant le trajet – s’arrange avec Enzo pour le partage d »une friandise quelconque. Cela fait, il lui dit :
– Alors ? Qu’est-ce qu’on dit à son frère ?
– Merci, Robin !
Il a beau être plus petit, il sait se défendre !
Hihi trop drôle ces répliques! 🙂