Il y a là en fait une certaine logique : Laura adore manger, elle goûte, apprécie et aime pratiquement tout : escargots, moules, crustacés autant que poissons, viandes, pommes de terre, pâtes, riz et légumes. À table elle mange de bon appétit, au point même qu’elle est capable de (faire) remplir son assiette juste quelques instants encore avant qu’elle ne se déclare repue et repousse son assiette. Il n’est donc pas surprenant qu’elle aime aussi faire la cuisine.
On l’avait déjà vue à l’oeuvre faisant de la pâtisserie et même plutôt deux fois qu’une. Mais désormais, ça va plus loin : Manipuler les casseroles et les ustensiles, c’est bien ; mais par-dessus tout, elle adore jouer avec les épices, assaisonner les préparations, imaginer des plats.
Au retour de Vallorbe, l’autre jour, son désir de souper encore chez nous pour terminer la journée cachait en fait surtout ça : l’envie de faire à manger. Elle se voyait bien préparer et assaisonner des courgettes, comme elle l’avait déjà fait une fois chez nous (elle avait appelé cela les courgettes à la mode Laura). Seulement voilà, Grand-maman a dû lui annoncer qu’elle n’avait plus de courgettes. Heureusement elle pouvait lui proposer une variante : des carottes. Proposition reçue avec joie, d’autant plus que cela allait lui permettre de faire fonctionner le coupe-frite pour couper les carottes !
Ces carottes furent excellentes. Même si aucun photographe n’a pu fixer le résultat sur pellicule (à l’ère du numérique, cela n’est d’ailleurs plus qu’une simple façon de parler).
On pourra peut-être tenter de la motiver à lire, déchiffrer et comprendre une recette, si cet intérêt pour la cuisine se confirme.
À suivre…