Bien que levés tôt (voir l’article précédent), le temps de déjeuner, de se préparer, de canaliser les premières éruptions de surcroît d’énergie, de jouer – beaucoup – ou de regarder – un peu – la TV, de s’installer dans la voiture de Jérôme et Aurélie (enlever, placer, déplacer, replacer les sièges et rehausseurs, attribuer les places, concilier les désirs contradictoires, consoler les déçu-e-s) et faire les derniers achats indispensables, ce n’est finalement que peu avant 11 h que nous partons pour notre « course d’école » avec Laura, Enzo, Quentin et Robin qui viennent de passer la nuit chez nous. Ils ne connaissent pas notre destination, mais en fait peu leur importe ; ce qui compte pour eux, c’est que nous partions tous ensemble pour la journée.
Par chance, il y a du soleil, mais il ne fait pas très chaud pour la saison. Notre première étape nous amène jusqu’à La Chaux-de-Fonds où nous arrivons un peu après 11h30. Nous allons donc braver le froid (ah, l’altitude !) pour aller dîner dans un centre commercial.
Nouvelles négociations au moment de repartir pour savoir qui va s’asseoir à côté de qui et bien entendu, nouvelles frustrations qu’il convient de neutraliser. Par Neuchâtel et Yverdon – où nous devons nous arrêter pour un achat-dépannage-lolette afin que Robin puisse faire une petite sieste dans la voiture – nous arrivons enfin vers 15 h à notre lieu de destination : Vallorbe.
Nous allons visiter le musée du fer et du chemin de fer.
D’emblée toute l’importance de l’énergie hydraulique dans l’implantation du site apparaît clairement.
L’ensemble de ces machines aux allures étranges est actionné grâce à tout un jeu complexe de poulies et de courroies qui transmettent la rotation des roues à aubes.
Plusieurs petits films présentent les (anciens) métiers du travail du fer tels que forgeron ou taillandier.
Voyant la collection d’objets et d’outils exposés qui ont été fabriqués en ces lieux (boulets de canons, clous, fers à cheval, chaînes, marteaux, crochets, tarières, coutelas, ciseaux, socs de charrue etc), Enzo s’intéresse à découvrir tout ce qui a pu être « fait en fer » des divers objets et outils qu’il voit ou auxquels il pense. Quentin quant à lui observe avec attention la manipulation des pinces et des marteaux par l’artisan au travail.
Mais au bout d’un moment, les autres d’étages du musée les attirent et suscitent leur plus grand intérêt :
Mais le clou, c’est l’imposant réseau à l’échelle O qui occupe tout un étage et sur lequel ils peuvent eux-mêmes commander le départ du train qu’ils auront choisi.
Un tel musée est un centre d’intérêt évident, mais peut aussi devenir un terrain de jeu assez génial, qu’on en juge plutôt :
MuseeFer Vallorbe from JFrC on Vimeo.
Après une telle visite, un rapide goûter s’impose ( il n’est déjà pas loin de 17h).
Puis vient le moment de rentrer, donc de s’installer dans la voiture, donc de négocier sa place… Et il n’y a qu’un iPad pour au moins trois amateurs. C’est dire qu’il va y avoir parfois de l’électricité dans l’air et qu’il faut bien soigneusement gérer le temps accordé successivement à chacun pour obtenir un peu de calme. Mais finalement le retour se déroule sans encombre et c’est vers 20h qu’Enzo et Robin rentrent chez leurs parents où une crêpe-party avec le parrain d’Enzo et sa famille les attend.
Laura et Quentin, quant à eux, demandent et obtiennent encore le droit de souper chez nous, ce qui va permettre à Laura d’aller se faire plaisir en cuisine à aider Grand-maman à préparer le repas. Mais là, le Grand-papa chauffeur et chroniqueur, la fatigue aidant, abandonne cette dernière fonction et se contentera de ramener ensuite Laura et Quentin à Porrentruy.
À coup sûr, le plaisir qu’auront eu les quatre à passer ensemble une longue journée d’une petite trentaine d’heure vaudra toutes les fatigues occasionnées et nous incitera, le moment venu, à remettre ça… avec encore deux petits en plus, cette fois !