Le 19 octobre, à la fin du 600e article, je vous ai alléchés par deux photos et fait une belle promesse pour le 601e à venir… Je dois avoir été incité à tant promettre par l’ambiance électorale d’alors, car je n’imaginai pas un instant que l’actualité viendrait entre-temps imposer d’autres priorités. Il s’agissait en fait du récit que je pensais faire du beau voyage qui a marqué nos vacances d’automne.
Il est donc temps, maintenant, avec un mois de retard, de revenir sur ce voyage avec l’U3A de Neuchâtel au Périgord et au Quercy. Le titre de cet article se justifie par le fait que nous étions basés dans la petite ville médiévale de Sarlat (Sarlat-la-Canéda pour être adminis-trativement correct), capitale du Périgord noir (n’oubliez pas : pour en savoir plus, Goggle et Wikipédia sont vos amis !).
Lundi 12 octobre 2015
Levés aux aurores, nous partons avec le train de 6h12 pour être ponctuels au rendez-vous à Neuchâtel d’où nous (re-)partons en car vers 8 heures avec une trentaine de personnes. 768 km pour ce voyage-aller par Genève, Lyon, St-Etienne (où nous nous arrêtons pour dîner), puis Clermont-Ferrand et Brive-la-Gaillarde jusqu’à Sarlat, que nous atteignons peu après 19 h.
Mardi 13 octobre
En point d’orgue du programme de cette journée, la visite des grottes de Lascaux, près de Montignac. Il faut bien entendu comprendre Lascaux II, mais même là, il nous est interdit de prendre quelque photo que ce soit. Pour en avoir quelques reflets quand même, cliquez sur le lien suivant : Lascaux II.pdf
Partant de Sarlat vers 9h, c’est au moment où les brouillards matinaux commencent à se dissiper que nous atteignons notre première étape : St-Armand de Coly. Nous y visitons l’église fortifiée de son ancienne abbaye.
Les toits de lauzes si caractéristique dans la région.
Comme ce sera le cas durant tout notre séjour, la journée est belle et ensoleillée, mais relativement fraîche, surtout dès que nous ne sommes plus directement au soleil. (Les 15 derniers jours écoulés en Ajoie seront bien plus doux que cette semaine au Périgord). Grâce à cela les paysages sont superbes et colorés à souhait par les arbres en parure automnale.
Nous passons dans une région très riche en sites préhistoriques dans la vallée de la Vézère puis celle de la Dordogne. Plusieurs grottes et abris sous roche éponymes s’y trouvent : le moustérien, le magdalénien, Cro-Magnon, autant de noms connus et de sites de haute importance. Autant de lieux qu’il serait intéressant de visiter. Remarquables également les nombreux sites troglodytiques que les vastes plateaux calcaires de la région favorisent.
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Dîner à la Laugerie Basse, un restaurant troglodytique à Les Eyzies-de-Tayac
Nous passons ensuite dans la vallée de la Dordogne le long de laquelle se suivent sur tous les emplacements adéquats et stratégiques les petits bourgs, les manoirs fortifiés et les châteaux d’âge et de périodes divers.
L’un de ces châteaux, celui de Marqueyssac, comprend de vastes « jardins suspendus » en terrasse d’où les panoramas et points de vue sont particulièrement spectaculaires sur la Dordogne.
Un peu moins de 70 km, mais combien d’images marquantes, de sites impressionnants, de paysages époustouflants, de centres d’intérêt dans ces deux vallées !
(à suivre)