Les fêtes de Noël et de fin d’année sont passées… et ont laissé des traces : Les restes de repas, de desserts et de biscuits se sont accumulés pendant et au prétexte de ces jours de fête. Le meilleur moyen d’en venir à bout, selon Grand-maman, c’est de se retrouver tous pour s’y atteler ensemble. Et le dimanche 3 janvier en fournit la bonne occasion. Nous voici donc réunis pour la (demi-)journée sans fêter encore officiellement son anniversaire !
Céleste ne semble pas trop apprécier l’intrusion de Malo dans son lit au moment de la sieste… (Comment s’y est-il pris, d’ailleurs ?)
Pendant la semaine de vacances qui suit, nous allons dîner à la crêperie à Porrentruy avec Jérôme, Aurélie, Laura et Quentin et ces derniers viennent dormir chez nous en fin de semaine pendant que leurs parents fêtent leur anniversaire de mariage.
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Les vacances se terminent, le travail et l’école reprennent et nos gardes aussi.
Le mardi…
Mais pendant que ses frères assistent aux performances d’Enzo dans ses jeux vidéos, elle préfère regarder des livres avec Grand-maman.
Le jeudi, soit le lendemain de la fête des rois…
Et pendant qu’Enzo est à l’entraînement, les plus petits, au sortir du bain, paraissent vivre une passionnante aventure par écran interposé : – à voir Céleste, ça se finit bien ! –
Mardi, Robin m’accompagne pour conduire Enzo à la patinoire. Nous passons ensuite chez Philippe pour relever son courrier. Sur le chemin du retour, il est prévu que nous passions chez Jérôme pour ramener divers objets, dont un cadre avec une toile peinte par Laura.
Soudain Robin me dit :
- Je vais profiter de demander à Quentin s’il est d’accord que je sois de nouveau son meilleur copain du monde. Parce que je suis triste que je ne le suis plus.
- Mais pourquoi ? Tu n’es plus son copain ?
- Non, la dernière fois, il m’a dit que je ne suis plus son meilleur copain du monde.
- Vous vous êtes disputés ?
- Non, mais… Oui, mais… On jouait, pis il était plus d’accord de jouer comme nous, il voulait jouer avec son casque et son sabre-laser de StarWars. Alors y m’a dit que pisque je ne voulais pas, je n’étais plus son meilleur copain du monde.
- Ah bon ?! Mais de toute manière, vous êtes toujours des cousins.
- Oui, bien sûr…
- Et ça c’est encore mieux qu’être copains… et vous le serez toujours.
- Oui, on est toujours cousins ; mais moi, ça me fait mal au coeur de ne plus être son meilleur copain du monde. Je voulais pas qu’on se dispute. Moi, je veux être copain avec tous.
- …
- Je vais dire que je voudrais voir Quentin et pis je lui demanderai s’il est d’accord qu’on soit de nouveau les meilleurs copains du monde.
Hélas, nous trouvons porte close. Il y a bien de la lumière au salon, mais personne n’est là. Personne ne répond aux coups de sonnette que Robin multiplie. Je pose donc devant la porte les affaires amenées. Robin est déçu, très déçu.
Alors je lui propose qu’on laisse un message pour Quentin :
- Tu me dis ce que tu veux lui demander, je l’écris. Ensuite tu signes et on met le message sur le paquet avec le cadre pour Laura. Comme ça Quentin aura ton message et il te répondra.
- D’accord.
Sitôt dit, sitôt fait. Je tiens la main de Robin pour le faire signer et il place le message bien en évidence avec les affaires déposées. En repartant, Robin est un peu rassuré.
Plus tard dans la soirée Laura téléphone à Grand-maman afin de la remercier pour le cadre. Quentin vient aussi au téléphone ; il raconte à Grand-maman qu’il a vu le message et qu’il est d’accord que Robin soit à nouveau son meilleur copain du monde.
En apprenant cette nouvelle (les réseaux sociaux ont parfois du bon), il paraît que Robin a sauté de joie. Le voilà rassuré. Tout est bien qui finit bien. (Ou qui commence bien).