Suite du récit de nos vacances avec Jérôme, Aurélie, Laura, Quentin
Mercredi 30 mars – Cinque Terre
Après une bonne nuit de repos à l’hôtel suivi d’un somptueux petit-déjeuner (Ah, la machine à presser automatiquement les oranges ! Elle aurait mérité la photo…), nous partons à la découverte des Cinque Terre, un ensemble de cinq petits villages à peu près inaccessibles par voie terrestre car accrochés aux flancs abrupts de la chaîne de montagne qui longe la côte.
Une fois n’est pas coutume, citons (en substance) wikipedia :
Le paysage des Cinque Terre se caractérise par la présence de 6 729 km de murs de retenue en pierre sèche construits à partir du XIe siècle avec les pierres et la terre trouvées sur place afin de former des terrasses où sont cultivés principalement des vignes, des oliviers, des agrumes, du basilic et des plantes médicinales.
Riomaggiore est en quelque sorte l’entrée dans cette zone protégée et classée.
Nous laissons la voiture à l’entrée de ce village et partons à sa découverte à pied.
Dans ce village, les rues sont toutes en pente.
Le petit port de Riomaggiore.
L’endroit ou jamais pour sacrifier à la mode du « selfie » !
Après nous être baladés dans le bourg et avoir dîné au port, nous partons vers l’Ouest en prenant le train jusqu’à (la gare de) Corniglia.
Rares sont les tronçons de cette ligne qui sont à l’air libre ; même les quais de gare se prolongent souvent dans un tunnel.
La circulation se fait selon un horaire affiché dans les rames (modernes) comme « N/D » (non determinato), mais qui en gros correspond à ce que les bureaux de renseignements communiquent.
Nous dépassons sans nous y arrêter Manarola.
Un petit car nous mène de la gare de Corniglia au village éponyme.
Ce qui tient lieu de « Grand’place » de Corniglia…
Les ruelles sont encore plus étroites, mais ça grimpe moins.
Nous poursuivons « encore plus à l’Ouest » comme l’aurait dit Tournesol et toujours en train.
À l’arrière-plan, le village de Manarola.
De Corniglia nous allons encore jusqu’à Vernazza et renonceront au plus éloigné des cinq villages, Monterosso.
Vernazza est également au bord de la mer et accessible par bateau.
Le temps maussade accentue le caractère autère et sauvage de cette région.
Les façades reflètent l’âpreté de la vie dans ces villages et la fréquence des intempéries.
La présence d’un port, voilà qui n’est pas pour déplaire à Laura et Quentin.
En fin d’après-midi nous revenons en train d’une traite de Vernazza à Riomaggiore où nous retrouvons la voiture pour revenir à Lerici. Cela nous amène à passer sur les hauts de la ville de La Spezia, (sic : important port marchand, qui comprend l’Arsenal de la Marine Militaire dans une importante base de la marine italienne et de nombreux chantiers navals.)
Le Golfe des Poètes vu de l’Ouest. Tout au fond, à l’arrière-plan, la région de Lerici.
Ce soir-là encore, le repos à l’hôtel fut bienvenu… et la vue depuis le balcon toujours aussi spectaculaire !
