Quand on a plus de 10 ans, à la préadolescence, les jeux et activités sont dans une large mesure influencés par les copines (et les copains), ce qu’elles font, ce qu’elles racontent, ce qui les intéresse. Et force est de constater qu’à ce niveau-là, il y a aussi, et même surtout, les idées, suggestions ou modèles amenés par les réseaux sociaux au travers des appareils numériques.
Ainsi advint la mode du « slime ». Ce terme peut désigner des choses fort différentes, mais ici en l’occurrence, on parle plus précisément de « pâte gluante et élastique » dont la manipulation aurait – selon Laura, car c’est bien elle qui nous a fait découvrir le slime – la faculté d’être relaxante et un bon remède contre le stress (!). En réalité, l’intérêt de la chose, c’est le fait de le fabriquer et tout le processus de cette fabrication ; c’est ce qui est illustré par moult séquences vidéo disponibles sur l’internet.
Que de fois Laura est-elle arrivée le lundi avec une nouvelle recette « infaillible » et facile pour fabriquer du slime qui ne colle pas ou qui ne sèche pas ou qui… etc ! À chaque fois, tout tenait en un nouvel ingrédient miracle que vantait une nouvelle vidéo. Colle Cléopatre, borax, mousse à raser et que sais-je encore.
Pour le coup, Grand-maman ayant les ingrédients nécessaires en quantité suffisantes, la production devient abondante et multi-colore.
- À quoi toute cette production va-t-elle servir !
- Je vais en distribuer à toutes mes copines…
- ??? (C’est une réponse, ça) ?
En tout cas, la preuve que Laura est satisfaite et comblée, la voici :
Parions que cette fois, Laura a atteint son objectif et va pouvoir passer à autre chose. Et ça tombe bien. Voici en effet l’information dégottée par Fabien :
Une mise en garde (L’Anses alerte sur les risques du « slime » fait maison) mais qui n’est peut-être pas sans solution.