C’était le 20 septembre 1983 :
Trois douzaines d’années plus tard :

En famille et en deux temps, nous fêtons cet anniversaire comme il se doit.



Le samedi comme le dimanche, Jordann s’amuse énormément avec ses cousins. Tous l’accueillent avec joie, lui font fête et s’empressent autour de lui pour l’intégrer dans leurs jeux ou leurs ébats – sur le trampoline par exemple. Jordann prend réellement ses repères dans la famille ; il connaît tous les prénoms et sait énumérer ses oncles, tantes, cousins et grands-parents (ou nonni). En arrivant à Courgenay, il manifeste sa joie. Quand je vais sa rencontre, so visage s’éclaire ; il me tend les bras et crie : « Grand-papa » puis se réjouit de voir Grand-maman nous rejoindre.

* * * * *
Dans les jours qui suivent, la vie reprend son cours habituel, non sans quelques imprévus, toutefois.

Elle a voulu faire un dessin pour Quentin. Cela lui a pris du temps. Il y a en effet du dessin, des collages, des découpages… bien du travail. Alors elle ne l’a pas terminé en une fois.
Ne serait-ce que grâce aux médicaments qui sont toujours à portée de main, aux moments d’abattement succèdent des moments de vive activité. Ce qui peut donner lieu à quelques bons mots :
Mercredi, Malo, bien que malade et donc « condamné » à venir passer déjà toute la matinée chez nous, veut à tout pris accompagner sa soeur à l’école pour annoncer son absence à sa maîtresse :
- Je veux venir dire à la maîtresse que je suis malade, sinon je serais impoli !
Le lendemain, alors que je viens de leur expliquer le programme de la journée, Malo demande pour s’en assurer :
- Alors, après l’école, on vient chez toi ?
Céleste corrige immédiatement :
- Non Malo, « chez vous ». Tu dois dire « chez vous ». Ils ne sont pas séparés, Grand-papa et Grand-maman, Grand-papa n’est pas seul. Alors tu dois dire : « chez vous ».
Voilà qui est clair ! Malo en convient.









ahahahah! Trop drôle la réplique « on doit dire chez vous! »