Aujourd’hui, c’est l’équinoxe de printemps. Nous voici donc au début d’un nouveau cycle annuel, d’un renouveau. (À regarder les jardins, on s’en s’en serait d’ailleurs un peu douté). L’hiver 2021/2022 ne se sera guère manifesté, tout au moins à nos altitudes. Mais la roue tourne et ne rebrousse pas chemin.
À ce stade-là, une question se pose avec insistance : Que faire de ce blogue ? Faut-il, après quelques semaines de quasi-silence, en rester là et arrêter ce blogue ? Est-il au contraire utile de relancer la machine ?
En parcourant, par exemple, les dix premières années de ce blogue, les différences sont évidentes. Avec le temps qui passe, nos petits-enfants grandissent. Nous les gardons toujours, mais plutôt moins souvent ou moins longtemps. Durant le temps qu’ils passent chez nous, leurs activités sont moins variées, moins animées (ou animées différemment), moins inédites ou surprenantes. Nous avons toujours autant de plaisir et de joies à les voir venir chez nous, à passer du temps avec eux, à échanger et les écouter, à les voir grandir et évoluer. Mais ce n’est guère spectaculaire. Donc, au bout du compte, tout cela se mesure au fait qu’il y a beaucoup moins de photos à mettre en évidence pour les jours de garde « normaux ». Serait-ce aussi l’effet d’une certaine paresse ou lenteur du photographe ? Or les photos, plus que les textes, font pour l’essentiel, l’intérêt du blogue, non ?
En tout état de cause, le fait est indéniable : les audiences de ce blogue sont faibles et les commentaires en voie de disparition.
Peut-être un indice dans ces photos ?


Il s’agit d’un phénomène météorologique classique, même s’il n’est pas très fréquent :
Les caractéristiques les plus visibles sont un ciel coloré d’ocre. Des tempêtes dans le désert du Sahara créent des rafales de vent qui soulèvent les poussières de sable. Les particules les plus petites restent en suspension à la faveur d’une différence de température entre l’air chaud en hauteur et le sol qui se refroidit, tandis que les plus lourdes retombent. Un phénomène de pompe se met en place et provoque la remontée de l’air chaud chargé de ces particules dans des pays plus au nord. La neige et la pluie déposent une pellicule de sable teinte de la même couleur sur le sol, dans les massifs montagneux et sur les voitures.
En dépit des apparences, tout ça n’a rien d’inquiétant…
Le lectorat est sans doute restreint mais pour ma part je lis ce blogue toujours avec plaisir même si les articles ne sont qu’épisodiques.
Bien sûr qu’on lit toujours le blog! Et d’ailleurs n’est-ce pas la qualité plus importante que la quantité ?!