(Attention : galeries ! Voir à ce propos le menu Rappels utiles sous l’image d’en-tête de cette page.)
Trop et trop peu gâtent tous les jeux!
Cette sentence bien connue s’appliquerait, parait-il, également à notre jardin, plus précisément aux arbres de notre jardin. Arrivés en 1975 dans un lotissement nouveau où les quelques premières maisons n’étaient encore entourées au mieux que d’un début de gazon encore bien rachitique, nous avons souhaité comme les voisins d’aménager nos alentours. Et donc chacun d’y aller de ses aménagements et plantations.
C’est ainsi par exemple que « dans les débuts » notre chemin d’accès était bordé d’une rangée de 5 ou 6 forsythias dont les fleurs jaunes allaient à coup sûr année après année nous annoncer le printemps. Trois érables répartis sur notre parcelle allaient nous assurer des zones d’ombres au plus fort de l’été et abriter la caisse à sable. Pas moins de cinq arbres fruitiers (basses tiges, faut pas non plus exagérer !) et un sapin bleu complétaient l’ensemble. Tout cela se fit peu à peu, au gré des mois et années, au hasard des idées d’un pépiniériste ou de cadeaux d’autres propriétaires.
Vinrent alors deux ou trois phases de révision et réaménagements conçus avec l’aide de professionnels pour s’adapter au mieux aux contraintes pratiques (les feuilles d’érables sont magnifiques sur les drapeaux canadiens mais forment en automne une couche de feuilles mortes redoutable ! et les aiguilles d’un piracantha voisinent mal avec une place où l’on joue à la balle !), à l’évolution des nos goûts ou à des contraintes pratiques (pour créer une place de stationnement pour une seconde voiture et installer le portique des balançoires, le séchoir à linge a dû déménager et donc chasser deux arbres fruitiers qui manquaient d’ensoleillement.
C’est ainsi qu’un jour tomba le verdict : le pin noir, le mélèze et le bouleau sont devenus trop … il faut les enlever. Devant la cour du forestier-bûcheron appelé à la rescousse, le bouleau obtint le sursis (il serait sévèrement rabattu) et la tyrolienne fut sauvée, moyennant qu’env. un quart des troncs du mélèze et du pin restent en place. La base du pin pourra même se prêter à l’aménagement d’une sorte de plateforme élevée avec un accès depuis le sol.
La sentence fut appliquée en deux temps.
Le 6 avril, avec des moyens légers (une plateforme élévatrice tout de même), le bouleau subit une réduction de taille et de volume conséquente. En même temps le mélèze fut dépouillé d’un grande partie de ses branches basses.



Puis le 6 mai avec des moyens bien plus conséquents et une emprise sur les routes du quartier qui avait nécessité moults démarches et requêtes d’autorisation




Quelques coup d’oeil originaux et inédits au cours des travaux.






Important travail que de « démonter » un arbre ainsi morceau par morceau, chacun de ces morceaux étant assuré et enlevé successivement par la grue dont le grutier doit avoir à chaque fois une estimation du poids de la partie à enlever. On imagine la coordination nécessaire entre ces intervenants ! Et fin des journée arrivent les camions de Thermobois qui font place nette en déchiquetant et évacuant aiguilles, branches et troncs !






