ou : Érable, fjord, fleuve et chutes… (mercredi 11 juillet – vendredi 3 août 2012).
Cette année, à la demande de nos amis Chantal et Jean-Marc, nous avons passé, ensemble à quatre, trois semaines de vacances au Québec. Il est temps maintenant de narrer ici les temps forts de ce voyage.
Mercredi 11 juillet / Courgenay – Genève
Le grand départ c’est ce mercredi dès que Jean-Marc est sorti du travail. Passer une nuit à Genève pour être sur place le jour de l’envol nous paraît la meilleure solution. Pas d’inquiétude à se faire pour arriver à temps ! Rendez-vous donc à 16.59 h dans le train à Courgenay. Delémont – Bienne – Genève-Aéroport, le voyage se déroule sans histoire. Paolo et Loredana sont venus nous attendre à l’arrivée, car Fabien et Sabrina sont déjà partis en vacances. C’est l’occasion d’aller manger avec eux chez Nasser au «Gaucho».
Jeudi 12 juillet / Genève – Genève
Non loin de chez Fabien et Sabrina où nous avons passé la nuit, nous prenons le bus pour l’aéroport où nous retrouvons Chantal et Jean-Marc… pour ne pratiquement plus les quitter pendant 3 semaines. Philippe est là aussi pour venir récupérer les clefs de Fabien à l’intention de Pauline (!). Commencent alors les rites classiques de l’enregistrement et de l’embarquement avec leur cohorte de contrôles qui malgré les préliminaires et auxiliaires informatiques restent fortement marqués d’attentes. Finalement peu après midi notre Boeing 767 décolle avec juste quelques petites minutes de retard.
Le ciel est dégagé, la vue sur Genève est belle. On aperçoit le lac d’Annecy au loin. Le massif du Mont-Blanc se dresse jusqu’au-dessus des nuages.
L’avion vire, cap au Nord. Mais au bout d’un moment, il se met en palier et continue à virer à droite. Manifestement il fait une boucle et revient vers Genève.
Arrive alors l’annonce : Nous retournons nous poser à Cointrin en raison d’un souci d’ordre hydraulique. Atterrissage – attente en bout de piste – arrivée de tous les véhicules d’intervention des pompiers et de la police – débarquement – arrivée des bus – retour au satellite de départ.
Au lieu d’être en train de dîner à une petite dizaine de kilomètres d’altitude au-dessus de la Bretagne ou du Proche-Atlantique, nous voici condamnés à attendre, entassés dans un satellite manquant de places assises et à peine pourvu de quoi nous sustenter au moins provisoirement. Nous voyons notre appareil être convoyé vers ce qui doit être une zone d’intervention. Les informations tardent à nous parvenir ; l’après-midi de traîne en longueur. Nous avons déjà prévenu l’hôtel à Montréal de garder nos chambres même si nous allions arriver (très) en retard. Puis nous voyons nos bagages être sortis de l’avion et la confirmation arrive : le départ est remis au lendemain, nous allons être logés dans les environs en attendant. Récupérer les bagages, retraverser la douane (qui veut contrôler et les bagages et tous les passeports !) – encore des files d’attente. Transportés par petits groupes à coup de navettes trop peu nombreuses – re-files d’attente, bien entendu -, nous arrivons enfin à l’hôtel Starling en fin de journée. Et il faut par téléphone s’arranger avec l’hôtel à Montréal. Le repas du soir dans cet hôtel et le confort de la nuit seront les seuls points réconfortants de cette journée qui aurait dû nous voir (re)mettre le pied sur le continent américain. Et pourtant nous n’étions pas (encore) un vendredi 13 !
Vendredi 13 juillet / Genève – Montréal
Obligés de nous lever très (trop) tôt, de quitter l’hôtel avant que le petit déjeuner n’y soit servi afin de rallier l’aéroport aux aurores, nous voici à refaire le cycle files d’attente – enregistrement – files d’attente – contrôles – attente – embarquement. Avec des couacs et donc de l’attente en plus parce que les attributions de sièges ont été modifiées et que le personnel rame pour essayer d’arranger – à défaut de pouvoir expliquer – les choses. Enfin le décollage aux alentours de 10 heures et cette fois un vol GVA – Montréal sans histoire.
C’est une vague de chaleur caniculaire qui nous accueille à Montréal. Le temps de trouver et de déchiffrer les informations nécessaires et de nous assurer de la bonne adresse de notre hôtel (il y en a plusieurs qui portent pratiquement le même nom même dans le centre-ville !) et c’est enfin en bus, écrasés par la chaleur, que nous gagnons l’Hôtel Holiday Inn Express & Suites. Un temps de repos pour nous installer et nous partons en balade vers la vieille ville, le vieux port et Chinatown.
Repas dans dans un restaurant italien proche de l’hôtel et, décalage horaire faisant, il est l’heure d’aller dormir.
Samedi 14 juillet / Montréal
Tour de ville guidé en car le matin à la découverte de tous les hauts-lieux classiques de la ville de Montréal y compris le Mont-Royal et son esplanade d’où l’on voit toute la partie Nord-Est de la ville. Et parfois des ratons-laveurs !
De retour au square Dorchester, nous allons dîner non loin de là sur la rue Ste-Catherine. L’après-midi, tandis que Chantal et Jean-Marc vont compléter leur découverte de la vieille ville et du vieux port, nous allons accomplir la mission qui nous avait été confiée par Pauline, Vincent et Enzo : les emplettes à la boutique des Canadiens de Montréal au centre Bell. Ensuite, retour à pied vers le centre-ville, balade et bain de foule (et de bruit) au marché de la rue Ste-Catherine.
En fin de journée, nous repartons à quatre en métro. Au terminus de Longueuil, où nous parvenons tant bien que mal à trouver quelque chose de raisonnable à manger dans les snacks du terminal-centre commercial, nous trouvons l’accès vers le pont autoroutier Jacques-Cartier fermé à la circulation mais ouvert aux piétons en cette soirée pour permettre au public d’aller y admirer les feux d’artifice. En été une compétition se déroulant sur plusieurs samedi oppose des équipes nationales de divers pays dans la réalisation de feux d’artifice. Du pont noir de monde, la vue sur la ville nocturne puis sur les feux est magnifique. Spectacle féérique. Et la température commence à atteindre une fraîcheur relative mais bienvenue. Ouf !
Après le spectacle, que nous avons la bonne idée de quitter sans tarder, soit juste assez tôt pour éviter les gros bouchons dus aux rentrées, retour à l’hôtel. Et nous y arrivons pile au moment où une alarme-incendie se déclenche qui va obliger les hôtes à évacuer les chambres, parfois bien ensommeillés et en tenue de nuit, et les pompiers à débarquer à grands renforts de camions et de grandes échelles. Les réactions du personnel de l’hôtel au déclenchement de l’alarme nous laissent plutôt dubitatifs sur ce que pourrait être son efficacité en cas de réel coup dur.
Finalement ce n’est qu’une fausse alerte et nous pouvons (re)gagner nos chambres sans encombre mais assez tardivement. Ces dernières journées auront eu tendance à être longues !
— à suivre —