Jeudi 20 décembre. Nos petits-enfants sont chez nous. Entre les chants et comptines apprises à l’école ou à la crèche, les décorations dans les rues et dans les maisons ou les préparatifs à la cuisine (ça sent le biscuit et on y entend parler de bûche) tout leur prouve que la fête de Noël approche. (On pourrait hélas aussi citer l’accumulation des spots publicitaires même sur les chaînes TV pour les enfants. Encore que, si Quentin à chaque fois et pour presque tout ce qu’il y voit dit : «Moi, j’veux ça !», lui et Laura sont les premiers à savoir que : «Hein dis, c’est des mensonges ? C’est pas aussi bien que ça pour de vrai !»). Pour marquer le coup, nous allons avec eux à Coeuve voir dans la grange de l’ancienne boucherie, une exposition de multiples objets et décorations anciennes collectionnés par Didier Oeuvray.
À première vue, ces objets ne parlent guère à nos petits. Mais ils sont attentifs aux expli-cations que nous leur donnons et savent alors y montrer de l’intérêt.
Chouette, il y a même de bonnes choses à manger et on ose se servir !
Le même mobile que celui qui ornait la pointe du sapin dans mon enfance ! Enzo est fasciné de le voir tourner «tout seul» (en fait sous l’effet de la chaleur des bougies allumées).
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Par chance, Fabien et Sabrina arrivent déjà le week-end avant Noël. Nous allons en profiter pour monter avec leur aide ce qui sera le cadeau de Quentin.
Fabien est habitué au montage de meubles, … des vrais !
Et voilà le travail : la (future) cuisine de Quentin dans la (belle) cuisine de Grand-maman.
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Le lundi 24 décembre Philippe puis Jérôme et familles viennent assez tôt pour parti-ciper aux préparatifs. Dans la cuisine (où la trancheuses reçue par Philippe fait déjà des merveilles) ou autour de la table à manger (où les décorateurs et -trices se bousculent au portillon), il y a du monde qui se retrousse les manches !
Quentin se donne beaucoup de peine pour coller correctement et soigneusement les décorations de table !
Voilà, tout est prêt pour une belle soirée de fête !
Avec Pauline et famille, arrive aussi l’apéro.
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La veillée du 24 décembre commence dès l’arrivée de la famille Gigon (Vincent fait un stage avec les ambulanciers à l’Hôpital et a travaillé jusqu’à 19 h). Les cousin(e)s sont ravi(e)s de se retrouver, l’ambiance et l’animation démarrent sur les chapeaux de roues.
Tout le monde, jusqu’au plus petit, fait honneur à l’apéro.
Après l’apéro on passe à table. Les petits-enfants ont leur coin à eux.
La grande joie des enfants (surtout, mais peut-être pas seulement !), c’est la perspective de recevoir, déballer et découvrir des cadeaux !
Les adultes sont sollicités pour la mise en marche (monter, assembler, installer des piles) ou la découverte (lire les explications, le mode d’emploi, les consignes) de certains cadeaux.
Les adultes ont leurs cadeaux aussi et ceux-ci suscitent tout autant l’intérêt des petits.
Un gros, très gros paquet pour Grand-papa…
Pour autant, il s’agit de ne pas oublier le dessert :
Et pendant que l’on mange, boit, apprécie le dessert, goûte aux cadeaux, discute, rigole et s’amuse avec les nouveaux jouets reçus, les enfants passent du bon temps. À son habitude, Robin va son bonhomme de chemin de son côté, indépendant et très actif ; il joue avec les duplos qu’il a reçu ou les jouets des autres, attrape et dévore peu à peu toutes pommes qui faisaient office de décorations de table, grimpe les escaliers pour rejoindre les plus grands. Ses joues deviennent de plus en plus rouges à mesure que que la soirée avance, mais aucun signe de fatigue jusqu’à une heure bien avancée. Même en pyjama il restera debout avec nous jusqu’au moment de rentrer.
Laura, Enzo et même Quentin auront pu (et été d’accord de) partager quelques chants ou comptines apprises et ainsi ravir tout le monde.
Recitations from JFrC on Vimeo.