À mesure que le temps devient estival, voire caniculaire comme ces quelques derniers jours, les jeux d’extérieurs reviennent en force. Ce qui fait la joie même de Robin qui est en train de prendre goût à la balançoire. Sans compter les trottinettes et bobby-cars.
(Avouerai-je que pour ma part je ne suis pas tellement impatient de le voir s’intéresser à nouveau au sable ?)
Voici que ressortent également les piscines et reprenne la pratique des jeux aquatiques. Cela aurait-il amené Robin à s’intéresser de plus près aux dauphins ? On pourrait presque le croire :
Dauphin_balançoire from JFrC on Vimeo.
Cette semaine, Laura et Quentin sont déjà arrivés mercredi en fin de matinée. Pauline nous a rejoint avec Enzo et Robin pour dîner. L’après-midi Laura et Quentin étaient invités à aller jouer chez Esteban, un camarade de classe de Laura. Ils ont ensuite comme à l’accoutumée passé la nuit chez nous.
Jeudi matin, Grand-maman conduisait Enzo et Robin (!) chez la coiffeuse pour leur faire faire une coupe de cheveux plus estivale. Pendant ce temps, Quentin est resté avec moi. Avec son sabre-laser, il m’a tué je ne sais plus combien de fois, avant de finir par trouver que vraiment, elle faisait trop long Grand-maman.
Après son retour il ne voulut plus la quitter et j’allai donc seul ramener Laura de l’école. Puis, une fois Enzo parti à l’école avec sa maman, elle et son frère avaient à faire une sieste, car le soir ils allaient en famille au cirque à Delémont et il convenait d’être assez en forme pour affronter un coucher tardif. Après cette sieste, c’était au tour d’Esteban de venir jouer chez nous avec eux et avec Enzo – qu’Esteban connaît car il fait du hockey sur glace avec lui -.
Bref, ce petit aperçu un peu détaillé de leur emploi du temps montre bien que, sans avoir encore un « agenda de ministre », nos petits-enfants mènent une vie loin d’être morne ou triste !
Jeux, activités, occupations ou distractions, matériels, accessoires, engins ou jouets, intérêts, idées, scénarios ou motivations sont toutes et tous aussi variés et diversifiés que riches et abondants. Leur panoplie réelle ou potentielle est énorme, leur taux d’activité impressionnant. Ils accumulent et enchaînent les séquences, dedans ou dehors, dans toutes les pièces et tous les espaces disponibles, à une cadence irrégulière mais élevée et font preuve en permanence d’une forte imagination.
Comment s’étonner dès lors que, quand Jérôme revient chercher ses enfants – juste avant que Pauline ne vienne chercher Enzo pour l’emmener à son entraînement physique -, ils soient justement en train de cacher toutes les billes en céramique dans le jardin, autour de la maison et jusque dans les arbres, afin « d’accomplir une mission secrète, celle de devoir retrouver toutes ces billes » ?
Ou d’entendre par exemple le (fragment de) dialogue suivant :
– (Enzo) Moi, j’ai cinq ans et demi, et toi ?
– (Esteban) Moi, j’ai six ans. Je suis plus grand que toi.
– (Enzo) Oui, c’est vrai, tu es plus âgé… Mais tu mourras aussi plus vite !
– (Laura) Ah, mais ça, on peut pas savoir. C’est pas sûr. On peut pas savoir.
– (Quentin) Oui, c’est vrai, ça. On peut pas savoir quand on mourira.
P.S.: La sus-dite mission est ratée pour Grand-maman et Grand-papa : seule une petite moitié des billes a été retrouvée. Mais au moins, cette fois-ci, sans ne mettre aucun oeil en péril !